Bilan de l'approche

Nous avons décerné plusieurs limites dans cette première approche :

  • dans un premier temps, l'optimisation du design des pages web a un impact presque négligeable dans sa contribution aux risques environnementaux, et il reste compliqué de forcer un site web à se plier aux conditions de Ecozilla (à la manière d'un « mode sombre forcé ») ;

  • dans un second temps, les "critères d'évaluation écologique" ne présentent pas de norme : il est compliqué d'en établir une qui soit réellement représentative de l'enjeu énergétique ;

  • dans un troisième temps, nous avons également pu remarquer que l'impact du trajet serveur-utilisateur n'était -en lui-même- peu voire impossible à compenser. Le réel coût se situe finalement dans le nombre de domaines sollicités dans l'affichage des publicités, entre autres (nous pensons, de ce fait, conserver l'idée du bloqueur de publicité, ainsi que quelques options de blocage systématique de contenu audiovisuel, par exemple, pouvant se débloquer à la demande) ;

  • enfin, dans un dernier temps, il n'y a pas de réelle responsabilisation de l'utilisateur par le biais de cette approche : bien que l'aspect esthétique change, pour l'utilisateur, il n'y aura que quelques choix à soumettre dans son souhait de navigation, dont les critères seront purement arbitraires et presque ridicules dans leur présentation en fonction des différents sites.