Comparing RAM usage across common web browsers (2022)

Contexte

L'étude de cette source va nous permettre de comparer l'impact des différents navigateurs (en l'occurence : Chrome , Firefox et Microsoft Edge) sur l'utilisation de la RAM (random access memory) des appareils. Ici, le test est réalisé simplement avec 3 navigateurs différents, l'auteur ne retrace pas un parcours utilisateur, mais il montre simplement à l'ouverture combien de RAM les navigateurs requirent.      

Il obtient alors : 

Browser

Memory use

Edge

476.56 MB

Chrome

422.91 MB

Firefox

683.66 MB

Exploitation

En moyenne et selon sa configuration, les navigateurs consomment au démarrage 527.71 MB de RAM, soit une consommation fort conséquente. À titre de comparaison, l'ouverture de Microsoft Word correspond à une utilisation de 130,44 MB de RAM (soit environ 80% de moins !), de même pour Microsoft Excel qui utilise 256,32 MB de RAM. En faisant le test pour plusieurs applications (autre que des jeux, gourmands en RAM) il est clair que les navigateurs font parties des applications les plus demandeuses de RAM, et c'est un véritable problème puisque notre utilisation des navigateurs ne se fait pas seulement par une ouverture (là-où, durant leur utilisation Word et Excel, 

leur consommation de mémoire ne va pas beaucoup augmenter, Chrome lui demande de plus en plus de ressources au cours de son utilisation). 

Nous avons tenté l'expérience, en ouvrant divers sites web sur Chrome et en comparant la quantité de RAM utilisée par ceux-ci. Il en revient : 

  • Pour 1 onglet (vidéo Youtube en l'occurence) on obtient une consommation de 1389,32 MB de RAM (à préciser que pour notre part, l'ouverture seule de Chrome correspond à une utilisation de 966,33 MB de RAM, soit une consommation de 432 MB de RAM pour une vidéo youtube seule !) ; 

  • Pour 3 onglets (Youtube en arrière-plan, un réseau social et une page "nouvel onglet"), nous obtenons une consommation de 1798,39 MB de RAM ;

  • Enfin, pour 6 onglet (Vidéo youtube en arrière-plan, réseau social en arrière-plan, page Wikipédia en arrière-plan, Google Docs en page principale, Google Drive en arrière-plan et page internet quelconque sur l'impressionisme en arrière-plan) on obtient alors une consommation de 2648,79 MB de RAM (soit environ 1/3 de la RAM disponible sur notre configuration). 

NB :  Nous avons essayé de choisir des pages internets correspondant à ce que nous nous imaginions être une consommation quotidienne d'internet, néanmoins, nous avons pu utilisé de nombreuses fois ces configurations dans le passé (semblant être le cas chez la plupart des utilisateurs moyens). Il est évident qu'il nous était impossible de tenter toutes les configurations possibles, nous avons donc essayé d'être les plus représentatifs de la réalité possible. Ces tests n'ont aucune valeur scientifique, ils nous permettent simplement de représenter l'impact des navigateurs et des sites internet sur la consommation de la mémoire RAM. 

Conclusion

Nous en concluons alors, que, dans l'idéal pour notre navigateur, il serait intéressant d'explorer la piste d'un navigateur bloquant le nombre maximum d'onglets en fonction de la RAM disponible de l'utilisateur, ou alors, tout du moins, afficher la consommation RAM des pages internet pour informer l'utilisateur et lui laisser le choix de supprimer ou non ses onglets. 

Critique et comparaison des logiciels d'évaluation environnementale

Pourquoi comparer ?

De manière évidente, comparer des sites internet pourrait nous permettre de déterminer celui qui est le plus adapté à nos besoins. Néanmoins, de nombreuses questions s'imposent avant de pouvoir réaliser un tel système de notation. En effet, quelles sont les éléments de comparaison viables sur lesquels se baser pour établir notre système de notation ? Comment évaluer l'impact de ces critères ? …

De nos jours, on recense de nombreux sites et logiciels de comparaison se basant sur différents critères, plus ou moins similaires, dans le but de nous renseigner sur l'impact environnemental des sites évalués. Comment déterminer la pertinence de ces critères ? Existe-il une notation universelle ?

Les critères d'évaluation

En orientant nos recherches sur ces sites de comparaison, on remarque qu'en général, peu de critères sont communs. Le site https://www.webdesignfortheplanet.com/comment-savoir-si-un-site-web-est-ecolo/ présente par exemple les différents points communs entre les logiciels d'évaluation environnementale Ecograder et Website carbon. On y retrouve notamment le volume de données transférées et le nombre de requête lors du chargement de la page, mais également la source d'énergie utilisée par le centre de données. C'est tout ce que l'on retrouve en commun. 

Critique des critères

Peu de critères sont partagés, et beaucoup d'autres critères viennent s'ajouter à ceux-ci. Quelle notation choisir ? Quel logiciel est le plus pertinent ? Comment déterminer la pertinence des critères utilisés ? On remarque ainsi beaucoup de problèmes avec l’éconotation des sites internet : de par ses nombreuses variations, elle en devient caduque. Cependant il est important de noter que, lors de ces notations, on prend en compte seulement le chargement de la page et non le "parcours" de l'utilisateur. C'est-à-dire que certaines fonctionnalités arrivant après le chargement de la page sont probablement plus coûteuses en énergie, mais ne sont prise en compte par les sites de notation.

Aussi, on peut se demander comment déterminer les différents seuils dans lesquels hiérarchiser nos sites internet (par exemple, comment déterminer si ce site mérite un F ou si un autre site mérite un A). Noter un site A, n'empêcherai t-il pas les futures améliorations de ce site ? Il faut également faire attention au Greenwashing : ces systèmes de notation pourraient être victimes de dérives, et leur notation pourrait être utilisée comme argument attractif auprès des utilisateurs. Puisque les logiciels d'évaluation ne sont pas normés, cet argument serait alors complètement biaisé et d'aucune valeur. L'article mentionné précédemment nous a permis de remarquer la relative faiblesse des sites d’éconotation. Il peuvent présenter un bon indicateur des impacts de certains sites, et la classification des sites est intéressantes pour avoir un ordre d’idée des “bons et mauvais élèves”. Néanmoins, faire référence à un système de notation plus professionnel et universel serait beaucoup plus productif pour hiérarchiser l’impact environnemental de nos sites (comme en suivant les normes ISO, en présentant un éco label, ... ).

La pertinence de ces outils d'évaluation

Nous avons pu constater que les sites d'évaluation environnementale se basent sur des critères plutôt subjectifs, et finalement peu représentatifs. Il serait donc plus intéressant d'axer nos recherches sur d'autres critères, et pas directement sur les données récoltées sans traitement plus approfondis et de critères définis arbitrairement sur des sites de natures de contenu différentes.