Ecozilla

On considère que, trois ans après la sortie du navigateur Ecozilla, le produit se soit développé. On peut alors anticiper certains effets rebonds.

Par exemple, puisque les utilisateurs ont et sont sensibilisés par l'utilisation de Ecozilla, ils pourront alors prendre conscience des enjeux environnementaux liés au numérique. Néanmoins, on peut tout de même y rattacher un effet rebond négatif : par l'utilisation du navigateur Ecozilla, il est rappelé à l'utilisateur ses actions soutenables. Or, si l'utilisateur voit qu'il économise -entre-autre- de la RAM, ne serait-il par alors tenté de naviguer plus longtemps sur le web, puisque cette navigation lui semble compensée par le gain de RAM ?

On considère que, dans 10 ans, Ecozilla se soit généralisé.

On peut, dans un premier temps, penser qu'il y aura eu une réorientation des objectifs dans le numérique : plus de durabilité, contre la performance.

D'autres navigateurs concurrents pourraient voir le jour : il serait alors compliqué de déceler les véritables intentions soutenables du Greenwashing.

Il en va de même pour les sites web : comment s'assurer qu'un site se montrant comme soutenable pour être mis en avant ne fait pas simplement du Greenwashing ?

On peut tout de même soutenir qu'une initiative telle que Ecozilla mettra en avant la transparence des logiciels et sites web, en encourageant également la recherche dans l'écoconception design du web, ainsi que les efforts d'optimisation (niveau programmeur).

Pour remédier à ces effets rebonds, nous pouvons accentuer certains axes dans le projet Ecozilla. Par exemple :

• Insister sur la responsabilisation des utilisateurs quant à leur consommation numérique ;

• Informer les utilisateurs mais aussi les sites web "partenaires" (on peut penser alors à une sorte de mise en avant de ces sites dits soutenables et engagés) sur les péchés du Greenwashing ;

• Inciter les sites web à une meilleure transparence, à une attention particulière sur l'optimisation de leur site web.