Low-docu

Nos trois idées les plus prometteuses concernaient la diffusion du documentaire. En effet, il était plus aisé pour nous de nous projeter et de réaliser un réel modèle de diffusion. De plus, ces alternatives sollicitaient différents leviers d'action de low-technisation et paraissaient être les plus complètes. Les autres idées étaient d'autant plus compliquées à mettre en place car elles nous mettaient, soit dans une position politique ou dans une position de créateur de contenu, ce que nous ne sommes pas.

Finalement, nous avons décidé de mettre en valeur l'idée 1 : le « ciné-là », piste la plus encourageante ayant déjà été testée avec les cinémas itinérants et avec un support accessible et standardisable pour les prochaines étapes du processus de low-technicisation.

Comme son nom l'indique, le « ciné-là » est un projet communautaire. Sous la forme d'un guide livré aux communautés de commune, celui-ci permettra de rendre plus accessible et plus convivial le cinéma en installant des salles de cinéma/diffusion audiovisuelle dans les bâtiments publics du territoire. Ainsi, au lieu d'avoir un cinéma industriel avec 10 salles accessible à 15km, on multiplie le nombre de diffusions plus locales.

Le « Warning du Warming » est un clip-vidéo diffusé au début de chaque documentaire qui informera de son impact écologique et social et les moyens d'actions qui peuvent l'amoindrir au possible. Il contiendra également une partie durant laquelle la résolution de diffusion sera évoquée : inviter à baisser sa résolution en fonction de sa taille d'écran en comparant les échelles de grandeur des impacts en fonction de la qualité de vidéo choisie.

« Share-My-Docu » est une plateforme web où les utilisateurs doivent participer plus activement à la diffusion des messages du documentaire regardé. En effet, la plateforme étant gratuite, les consommateurs se verront proposer des activités (comme des conférences, activités de volontariat) concernant les sujets abordés par le documentaire pour pouvoir débloquer les prochains documentaires qui leur font envie.

• rendre les serveurs plus économes, les faire alléger

• classer les impacts selon le poids et le domaine en utilisant des cycles de vie pour chaque étape de production/diffusion

• Mise en commun du matériel par zone géographique : inventaire et partage du matériel électronique nécessaire à la (post- ou non)production/diffusion

• Réaliser des documentaires locaux avec des sujets plus vertueux : reconcevoir la façon dont nous racontons les récits naturels, relocaliser les documentaires sur leurs terres locales ce qui favorisera un(e) meilleure connaissance/respect de l'environnement

• Mettre un seuil de productions de documentaire par année : mieux réfléchir à la planification de production/post-production et diffusion afin de pouvoir mieux réduire les impacts créés par l'absence de temps et la précipitation, cela permettra également de mieux concevoir combien de temps/d'argent et de moyens sont utiles à la mise en diffusion d'un documentaire d'une heure.