Les fermes maraîchères verticales
Titre : Analyse - Les fermes maraîchères verticales
Auteur : Ministère de l’Agriculture et de l’alimentation
Date : n° 141 - Juillet 2019
Article : Lien de l’article
Idées clefs :
1) Définition des fermes verticales :
Agriculture urbaine à visée industrielle et productive
Développement en Asie, en Amérique du Nord et en Europe occidentale
Variations dans les types de fermes suivant les pays et différentes appellations : Japon “plant factories”, USA “indoor agriculture, vertical farm”, Pays-Bas “city farming”
Besoin d’investissements lourds, pour limiter les frais = utilisation de bâtiments réaffectés parfois
2) Objectifs :
Répondre à des enjeux alimentaires, environnementaux et logistiques
Produire en masse des produits de qualité à des prix abordabless, à n’importe quel moment de l’année, proche des consommateurs, sans pesticides, avec un rendement supérieur à celui des cultures en pleine terre
Agriculture “en environnement contrôlé” = optimisation de tous les paramètres de croissance, maîtrise du climat interne et des échanges avec l’extérieur (consommation d’eau, éclairage,…)
Mode de production hors-sol (hydroponie ou aquaponie)
Végétaux de petite taille (optimiser l’espace entre les niveaux) = “cultures multi-étagées en environnement confiné”
3) Avenir des fermes verticales :
2 stratégies pour se développer : stratégie de montée en échelle = formule réplicable, partenariats/franchises, stratégie de “business to business” (B2B) = vente à des restaurateurs
3 scénarios pour l’avenir : tour maraîchère fordiste (collaboration entre ingénieurs, contremaîtres et agents d’exécution), économie solidaire ou circulaire (services mutuels), économie de plateforme (franchises, micro-entreprenariat localisé et investissements de grands groupes)
Avenir différent pour les fermes verticales selon les régions du monde et à l’intérieur des pays (ex : conditions géographiques, climatiques)
4) Controverses :
Maîtrise des rejets dans l’environnement mais pas du recyclage des nutriments (aquaponie)
Emploi d’énergies vertes mais utilisation de LED plutôt que le soleil pour éclairer les végétaux (–> épuisement des terres rares, consommation d’électricité élevée)
Incertitudes sur le comportement des consommateurs, qui tiennent un discours pour une agriculure “plus naturelle, moins technicisée et intensive”