État de l'art

Définitions préliminaires

  • Un média permet une diffusion de l'information sur le world wide web. Plus de la moitié de la population mondiale utilise un média social (Statista)

  • Un média social est une plateforme de mise en avant de l'information. Cependant, chacun est à la fois cible et auteur de l'information, de plus elle peut prendre toutes les formes (Image avec Instagram ou Pinterest, Musique avec Soundcloud, publication texte, échange de message...).

Présentation du contexte

Usage des médias sociaux

Selon une étude statistique réalisée par ARCEP, l'utilisation des réseaux sociaux par les Français a presque triplé depuis 2009.

  • En 2022, 62% des français utilisent au moins un réseau social.

  • Les médias sociaux sont énergivores. La production et la distribution d'énergie est responsable de nombreuses pollution (minerais, artificialisation, pollution atmosphérique). Chaque année, une personne utilisant les réseaux sociaux émet en moyenne l’équivalent carbone de 535 km effectués en véhicule léger moyen en France. (source 5)

  • Aujourd'hui, les interfaces des réseaux sociaux sont optimisées afin de rendre ces réseaux sociaux de plus en plus addictif (swipe infini, contenu très divertissant, analyse comportemental).

  • La question de l'économie d'énergie est rarement évoquée (vidéo de très haute résolution, incitation au like, partage et commentaires...).

Pistes

  • Piste 1 : Recommandations éthiques

    Les utilisateurs ont la possibilité de recommander un post en le comparant avec un autre pris au hasard déjà comparé précédemment.

  • Piste 2 : Protection des utilisateurs, sécurité

    Une méthode de signalement permettant aux utilisateurs malveillant d'être reconnus et bloqués si les signalements deviennent trop nombreux.

  • Piste 3 : Interface plus conviviale et sobre

    Une interface avec peu de stimulations parasites et sobre (peu énergivore) avec seulement les outils nécessaires pour une bonne expérience afin de limiter les consommations d'énergie et toute forme d'addiction chez l'utilisateur.

  • Piste 4 : Média social écologique

    Il est encouragé de parler d'écologie, cela permettra de partir d'une base commune et de spécifier le champ d'expertise et d'intérets des utilisateurs.

Synthèse de l'état de l'art

Ces références font un état des lieux de certaines bonnes pratiques aussi bien dans le domaine de l'éthique dans les algorithmes que de l'éco-responsabilité d'un tel projet.

  1. Le projet de recherche participatif et transparent Tournesol vise à améliorer l'éthique des systèmes de recommandations. Ils sollicitent l'opinion des utilisateurs pour identifier les vidéos d'utilité publique qui devraient être largement recommandées. Cela encourage la participation et contribue à la transparence de ces systèmes.

  2. L'article souligne la pollution numérique causée par les réseaux sociaux. L'article propose des moyens de limiter cette pollution, comme cibler les utilisateurs pour réduire la production de contenu. Ces informations sont pertinentes pour le réseau social Cosy, qui vise à être soutenable et durable.

  3. Zei, Newmanity et Free-spirited sont des médias sociaux mettent en avant des pratiques, comportements et attitudes écologiques. Cependant, aucun réseau social ne semble offrir un service qui soit lui-même écologique en termes de gestion de l'espace mémoire occupée, d'interface allégée et de réduction de l'effet addictif.

  4. Zéro Eco Impact offre un cadre permettant aux entreprises de calculer leur bilan écologique, d'échanger des conseils avec d'autres professionnels et de mettre en valeur leur travail accompli. Cette plateforme a déjà attiré plus de 100 entreprises, démontrant ainsi son succès.

Cet état de l'art nous a montré qu'aucun projet ne comportait tous les aspects que nous souhaitons aborder notamment car le projet Tournesol donne encore lieu à de la recherche scientifique et qu'aucun autre projet (jusqu'à preuve du contraire) ne se développe sur ce sujet. Etants encore plus conscients de l'impact environnemental du numérique nous nous demanderons ensuite si l'impact environnemental de ce qu'encourage le numérique n'est-il pas un sujet encore plus majeur (une compagnie aérienne codant un site peut polluant ne se trompe-t-elle pas de combat ?).