Comment mesurer et transmettre des données pertinentes sur des cultures mixtes ?

Récupération de données (++)

Les piquets sont repartis sur une parcelle de champ de plusieurs hectares et ils ne sont pas connectés entre eux. Les données sont récoltées grâce à à des capteurs qui sont transmises à un serveur central grâce à une connexion internet. Le tout serait consultable sur un ordinateur grâce à un logiciel de traitement de données.

Valeurs :

  • Soutenabilité : permet d'étudier de nouveaux types de cultures qui s'incluent dans un écosystème

Leviers :

  • Optimiser : rationaliser la fabrication d'une technologie déjà développée et industrialisée

Tensions :

  • Progrès : l'utilisation de ces technologies peuvent renforcer l'idée qu'on a besoin de ces piquets connectés indispensables pour étudier des cultures

Limiter le flux (++)

Afin de limiter le flux, la collecte de données ne se fait pas en continu mais selon des horaires programmés, lorsqu'on en a besoin ou à l'apparition de résultats inhabituels. Les piquets abritent un disque dur de stockage/mémoire flash qui leur permet d'héberger les données avant qu'elles ne soient transmises au serveur central puis elles sont supprimées.

Valeurs :

  • Soutenabilité : limiter le flux de données pour moins polluer.

Leviers :

  • Optimiser : Permet de ne pas surcharger le cloud/serveur d'informations, améliorant ainsi sa capacité à réaliser des analyses sur une durée plus courte.

Tensions :

  • La limitation du flux de données est une bonne chose mais cela indique qu'il y a tout de même un flux assez régulier et qui demande de la connexion Internet.

    Croissance : Limiter le flux implique qu'il faut trier sur le volet les données entrantes, supprimant ainsi toute donnée inintéressante sur le moment mais qui pourrait avoir un intérêt à analyser ultérieurement.

Suppression des données automatique (++)

Les données inutiles, inexploitables ou obsolètes seraient supprimées du disque de stockage présent sur le piquet, puis du serveur central une fois analysées, afin de limiter le stockage.

Valeurs :

  • Soutenabilité : supprimer les données inutiles pour moins polluer en limitant l'espace de stockage et la consommation d'énergie.

Leviers :

  • Optimiser : Permet de ne pas surcharger le disque dur du serveur et du piquet d'informations, améliorant ainsi sa capacité à réaliser des analyses rapidement.

Tensions :

  • Nécessite un « gros » logiciel capable de faire le tri des données, plus demandeur en énergie.

  • Croissance : En supprimant des données directement au piquet, inintéressantes sur le moment, on peut passer à côté de données qui pourraient avoir un intérêt d'être analysées ultérieurement.

Récolte de données sans connexion (+)

En opposition avec la première idée, l'utilisateur a choisi que ses piquets ne seraient pas connectés ni entre eux, ni au réseau internet. La collecte des données se ferait directement au piquet à l'aide d'une clé USB, selon la fréquence souhaitée par l'utilisateur et stockées en attendant sur un disque dur dans le piquet.

Valeurs :

  • Soutenabilité : éliminer le flux de données et le nombre de capteurs pour moins polluer

  • Convivialité : Permet de collecter des données manuellement et de prendre de la distance sur les capteurs et les algorithmes de calculs informatiques, sur lesquels on n'a souvent que de contrôle. Garde le lien physique entre les cultures et l'agriculteur.

Leviers :

  • Imaginer : Imaginer d'autres façon de récolter des données sans capteurs connectés.

Tensions :

  • Demande plus d'efforts et d'implication humaine.

Limiter les capteurs du piquet (+)

Le piquet serait équipé d'un minimum de capteurs numériques. Afin de mesurer les précipitations, la température, la pression atmosphérique, le piquet serait équipé d'un pluviomètre, d'un thermomètre et d'un baromètre. Cependant, pour calculer la quantité de chacune des plantes, le PAR ou la détection de ravageurs, il faut équiper le piquet de différents capteurs numériques.

Valeurs :

  • Convivialité : Réduire le nombre de capteurs permet une plus longue autonomie car la consommation d'énergie est réduite. De plus, il est plus aisé de réparer un piquet qui possède le moins de capteurs possible, pour limiter les interventions de maintenance sur ceux-ci.

  • Soutenabilité : Réduire le nombre de capteurs limite également le nombre de composants électroniques sur le piquet, ce qui limite la pollution du système global.

Leviers :

  • Imaginer : Imaginer d'autres façon de récolter des données sans capteurs connectés.

  • Alerter : Renoncer à certains capteurs serait synonyme de fermeture pour revenir vers des alternatives plus artisanales qui rendraient le piquet plus lowtech.

Tensions :

  • Progrès : Moins de capteurs implique un certain éloignement de la technologie.

Plantes bio-indicatrices (+)

Utiliser des plantes bio-indicatrices comme la taraxacum officinale, afin de compléter l'analyse des cultures. Ces plantes présentent des signes visibles qui nous alertent quant à la pollution du sol ou de l'air selon son état, la sécheresse ainsi que la présence d'espèces invasives.

Valeurs :

  • Soutenabilité : Cette méthode fait appel à la biodiversité et ne nuit en aucun cas à l'environnement.

  • Convivialité : Aucune technologie ou presque n'est requise, un simple contrôle de l'aspect visuel des plantes permet de détecter certains défauts et d'en déduire les causes.

Leviers :

  • Imaginer : Remet en cause les besoins technologiques.

Tensions :

  • Progrès : La technique est ici délaissée au profit de méthodes naturelles.