Scénarios de gouvernance

Gestion par une structure privée à but lucratif

  • Communautés locales : Une entreprise à but lucratif irait à l’encontre de l’objectif initial en capitalisant sur les ateliers ou la réparation. Cela rendrait moins accessible ces événements et risque de provoquer des dérives vers le profit plutôt que la qualité du service rendu.

  • Production du Notebook : Une entreprise privée peut aisément engager les ressources pour l’industrialisation de la production du Notebook, pour en produire en quantité satisfaisante de manière constante et organisée.

  • Développement des logiciels : Les entreprises seraient plutôt réticentes à l’idée de développer un logiciel sous licence libre. Il n’est pas possible de faire du profit avec, car accessible gratuitement. Cela perdrait également l’objectif d’indépendance vis-à-vis d’entreprises externes.

Gestion par une entité publique

  • Communautés locales : La gestion pourrait aussi être effectuée à l’échelle d’une commune comme institution publique pour proposer des ateliers de découverte, de réparation ou d’entraide. Cela permettrait une meilleure visibilité et intégration publique, mais est plus restrictive pour le mode de gouvernance et les prises de décision.

  • Production du Notebook : Le Notebook pourrait être produit par une institution public pour un usage éducatif dans des écoles par exemple.

  • Développement des logiciels : Un commun serait plus approprié pour le développement logiciel collaboratif et la publication sous licence libre. Dans le cas contraire, on se rapprocherait du problème d’indépendance soulevé par les entreprises.

Gestion comme un commun

  • Communautés locales : Nous pourrions imaginer une gestion comme un commun, sous la forme d’une association ou d’une fédération. Le format s’y prête car tout est publié sous licence libre. Toutefois, la question du financement et de la recherche de fond se pose pour trouver un local, potentiellement héberger un serveur, avoir du matériel...

  • Production du Notebook : La production en association ou en coopérative du Notebook est envisageable, mais elle sera très certainement dépendantes de l’apport en ressources externes comme des terres rares ou des microprocesseurs produits ailleurs.

  • Développement des logiciels : La mise en place d’un commun numérique semble être la meilleure option pour développer un système d’exploitation sous licence libre et de manière collaborative.