Paris
Pari n°1
40% des agriculteurs propriétaire de piquets utilisent la version non-connectées des piquets.
Pari réussi :
Elimine 40% du flux de donnée et de la pollution numérique associée
Réduction de la consommation énergétique du piquet de 0,01 à 2 watts (cela peut représenter un pourcentage important selon les capteurs) :
Pour donner un ordre de grandeur, les capteurs agricoles typiques peuvent consommer entre quelques dizaines de milliwatts à quelques watts lorsqu'ils sont actifs, selon leur conception et leur complexité. Quant au transfert de données vers les serveurs, cela dépend de la technologie de communication utilisée (comme Wi-Fi, Bluetooth, LoRa, Sigfox, etc.) et de la taille des données.
Par wifi on consomme environ 0,1 à 2 watts pour les périphériques lorsqu'ils sont actifs et qu'ils transfèrent des données. Le flux de données représente environ 0,01 à 0,5 watts pour les périphériques Bluetooth lorsqu'ils sont actifs.
Si on mise sur 70 clients du piquet Agtech avec en moyenne 3 piquets par utilisateur, 40% représenterai 84 piquets non connectés soit la limitation de jusqu'à 168 watts en terme de consommation énergétique.
Pari manqué :
Augmente les émissions liées aux flux de données entre le piquet et les data centers.
Pari n°2
25% des agriculteurs utilisent au moins 2 outils de mesure (capteurs) non-numériques, ex : pluviomètre, thermomètre...
Pari réussi :
Limitation de la production de capteurs (empreinte capteurs)
Pour donner un ordre de grandeur approximatif, l'impact environnemental de la production d'un capteur agricole (en prenant en compte uniquement l’empreinte carbone) peut varier de quelques dizaines de kilogrammes de dioxyde de carbone équivalent (kg CO2e) à quelques centaines de kilogrammes de CO2équivalent (sans oublier que l'empreinte du produit ne se limite pas à son empreinte carbone).
Pour 70 clients du piquet AgTech, avec 3 piquets en moyenne par utilisateur soit 210 piquets. 25% de 210 = 52,5 piquets avec 2 capteurs numériques en moins ce qui permettrai de limiter de 2625 kg CO2e les émissions de dioxyde de carbone lié au projet AgTech (pour des capteurs agricoles estimé avec une empreinte de 50 kg CO2 e pour sa fabrication).
Réduction des risques liés à la dépendance technologique, les agriculteurs gardent un lien avec leurs cultures
Selon le site agriculture.gouv.fr, 79% soit environ 330 000 des 416 436 agriculteurs français utilisent internet. Ils possèdent également plus de smartphones que la moyenne des Français. 80% d’entre eux, soit près de 264 000 l’utilisent dans le cadre de leur profession.
On observe donc qu'en proposant une version plus frugale du piquet, on pourrait réduire cette proportion des agriculteurs français qui utilisent internet dans leur activité, en visant une réduction de 25%, c'est-à-dire passer en dessous du seuil des 200 000 agriculteurs, ce qui représente environ 48% de la population d'agriculteurs en France.
Pari manqué :
Augmente la consommation énergétique du piquet
Pari n°3
Le piquet est alimenté uniquement par énergie solaire.
Pari réussi :
Le piquet est alimenté à 100% par des énergies renouvelables
Pour donner un ordre de grandeur, pour des mini panneaux solaires d’environ 30cm sur 30cm, dans des conditions optimales de lumière solaire directe, un panneau de 900 cm² peut produire jusqu'à environ 5 à 15 watts d'électricité. Sur une base quotidienne, cela peut se traduire par une production d'énergie totale de 20 à 60 watt-heures (Wh) par jour et les capteurs agricoles typiques peuvent avoir une consommation électrique allant de quelques milliwatts (mW) à quelques watts (W), en fonction de leur taille, de leur complexité et de leur mode de fonctionnement.
Pari manqué :
Le piquet consomme plus que prévu ce qui nécessite un apport en énergie supplémentaire
L'énergie solaire instantanée n'est pas suffisante ce qui nécessite l'installation d'une batterie et donc la fabrication de composants polluants. En effet, les batteries utilisent des terres rares et leur fabrication est très polluante.