Paris

Paris n°1 : Réduction des pesticides

Description : Les agriculteurs qui louent le drone vont diminuer de 75% l’utilisation des pesticides.

Pari réussi :

  • Supposons qu’un agriculteur conventionnel utilise 10 litres de pesticides par hectare et par an.

    Avec le drone : 10- (0,75*10) = Économie de 7,5 L/ha/an de pesticide.

    Le coût moyen des pesticides est d’environ 15 € par litre donc 7,5 L × 15 €/L = 112,5 € économisés par hectare et par an

  • 1 litre de pesticide tue environ 5 millions d’insectes donc 7,5 L économisés × 5 millions d’insectes/L = 37,5 millions d’insectes sauvés par hectare et par an

  • Initiation à la permaculture pour favoriser les cultures et pallier à la baisse de pesticides

Pari manqué :

  • 1 litre de pesticide tue environ 5 millions d’insectes, on peut calculer le nombre d’insectes tués par les 2,5 litres restants : 2,5 L × 5 millions d'insectes/L = 12,5 millions d’insectes tués par hectare et par an.

  • Une réduction de 75% des pesticides peut entraîner une perte de rendement de 0 à 10%, selon le type de culture et la gestion intégrée (source : INRAE, FAO, études sur le "FarmNet" en Europe).

Paris n°2 : économie d’eau

Description : L’agriculteur économise jusqu’à 45% d’eau.

Pari réussi :

  • En France, pour des cultures comme le maïs ou les légumes irrigués, la consommation moyenne est d’environ 7 000 m³ d’eau par hectare et par an.

    Calcul de l’eau économisée : 7 000 m³ × 45% = 3 150 m³ économisés / ha / an

  • L’agriculteur économise 3 150 m³ d’eau par hectare et par an, ce qui représente une économie financière de 3 150 €, en se basant sur un prix moyen de l’eau agricole de 1 €/m³.

  • En économisant 3 150 m³ d’eau par hectare et par an, notre drone permet à la nappe phréatique locale de gagner l’équivalent de 1,5 fois sa recharge naturelle annuelle, favorisant une reconstitution plus rapide en période de sécheresse.

Pari manqué :

  • Les changements de température et taux d’humidité peuvent être rapide et impose donc de devoir faire voler le drone très régulièrement afin d’assurer la survie des cultures.

Paris n°3 : Economie d’argent

Description : L’agriculteur va pouvoir économiser 4 700 €/an/ha (sans compter la location du drone)

Pari réussi :

  • Grâce à une économie d’eau de 45%, soit 3 150 m³, nous pouvons économiser 3 150 € /an/ha. (À 1 €/m³)

  • En réduisant de 75% les pesticides, soit 7,5 L, nous pouvons économiser 112,5 € /an/ha (À 15 €/L)

  • La main-d'œuvre, le carburant, l’usure du matériel... sont aussi économisées à raison d’’environ 1 500 €/ha/an

  • Au total, plus de 4 700 € économisés par hectare chaque année.

Pari manqué :

  • L’agriculteur va devoir débourser environ 100€/mois soit 1200€/an. (voire plus en fonction de l’abonnement choisi)

Paris n°4 : drone écologique

Description : Le drone économise environ 60-75% des émissions de CO₂ et évite l'utilisation de 500g de métaux rares par rapport à un drone standard

Pari réussi :

  • Le carbone issu du pétrole consomme environ 20-30 kg CO₂ par kilogramme produit. Le carbone biosourcés peut réduire les émissions de 50 à 75%, selon le procédé utilisé . Donc le drone économise 15 à 22 kg de CO₂ par kilo de matériau utilisé pour le corps du drone.

  • Soit un drone classique qui consomme 0,075 kWh pour un vol. En utilisant de l’électricité sur réseau classique : 400 g CO₂ / kWh en Europe = 30g de CO2/vol. En utilisant des énergies renouvelables, la fabrication des éloiennes + panneaux solaires consommes environ 25g de CO2/KWh produit : 0,075KWh x 25 = 1,875 g CO2/vol.

    En utilisant des énergies renouvelables, on a économisé 28,125 g CO2/vol.

Pari manqué :

  • Le drone comportera 2 batteries , cela utilise environ 55 g de lithium, 15 g de cobalt, 35 g de nickel et 70 g de graphit. Pour la fabrication de deux batteries de 0,075 kWh (soit 0,15 kWh au total), l'empreinte carbone estimée est d'environ 1,44 kg de CO₂.