Veille

Synthèse

Mots-clés

Low-Techs ; Appropriation mineure/majeure ; Techno-Discernement ; Néo-industrialisation ; Industrie 4.0 ; Communs

Introduction

La veille (ou état de l'art) est une synthèse de ce qui est connu dans le domaine abordé ; elle présente les principales thèses admises.

  • Elle se compose d'un ensemble de références (sites web, livres, publications scientifiques, articles de presse, autres sources) commentées.

  • Elle peut s'articuler à un bref historique de la pensée liée au domaine (émergence des idées, penseurs dominants...).

Page Wikipédia LowTech

https://en.wikipedia.org/wiki/Low_technology

Donne une vue d'ensemble de l'état des LowTechs

Low Tech Lab

https://lowtechlab.org/fr

Un « lab » dont les objectifs sont de :

  • Diffuser et transmettre les alternatives LowTechs

  • Documenter les solutions LowTechs

Pour ce faire, ils mettent à disposition de nombreux tutoriels & ressources en lignes.

Mais ils ont également un lab physique, où ils mettent en place des expériences et d’autres activitées, pour diffuser les conaissances LowTechs.

La démarche Low-tech : vers une Recherche Durable

https://indico.in2p3.fr/event/29793/attachments/76851/112592/20230426 - TerraForma.pdf

Exemple, appliqué dans le milieu de la recherche, de ce qu'on essaye de faire.

Motivations pour entreprendre les recherches LowTech (Antoine Martin, Rémi Durieux, Clément Colin, juillet 2024)

Les motivations pour entreprendre les recherches Low-tech sont diverses ; les cinq premières sont les suivantes :

  • Motivations environnementales

  • Motivations sociétales, humaines et territoriales

  • Motivations de contribution à un changement de paradigme

  • Motivations liées au sujet ou au contexte de recherche

  • Motivation liées à la pertinence des Low-tech  

Idées d'implémentations LowTech (Grégory Chaudemanche, 30 août 2023)

  • Avoir des éléments de réemplois

    Pour celà, l'entreprise peut concevoir d'autres utilisations pour nos objets une fois qu'ils ne sont plus opérationnels/avoir des infrastructures pour récupérer, transformer les objets de sorte à ce qu'ils soient réutilisables plus tards

  • Avoir des éléments éco-conçus

  • Décarbonner la production

  • Relocaliser la production

    Pour celà, l'entreprise peut prendre contact avec des acteurs locaux.

  • Autonomisation (encapacitation) du client

    Pour ce faire, l'entreprise peut créer une documentation technique en open source, et des tutoriels. Celà permet une forte appropriation de la technologie, de la part des utilisateurs.

    Elle peut également organiser des formations (soit obligatoires, soit optionnels). Pour que ces formations permettent une bonne appropriation des techniques, il faut leur allouer un certain temps, qui peut être long. Sans quoi l'appropriation des technique risque d'être partielle.

    Pour permettre une appropriation majeure des techniques, cette autonomisation permetterait à l'utilsateur d'être indépendant du marché. Ce qui incluerait de lui apprendre comment fabriquer/réparer l'outil.

  • Adapter le prodit aux besoins spécifiques du client

  • Privilégier la sobriété

Freins au déploiement des Low Tech (Girard, Ulysse, Reyes, Tatiana - Low-Tech et Communs, 2023)

1)  Frein à la démocratisation : Le concept des LT est flou, les LT ont du mal à concurrencer un certain nombre de nos idéaux liés à la modernité.

2)  Frein lié au système : Il n’y a pas de lois pour la production et l’utilisation des LT.

3)  Frein économique : C’est difficile de développer une entreprise opposée au système capitaliste, et surtout comment éviter les effets rebonds ?

Frein politique : les politiques de financement ne suivent pas.

4)  Mouvement des producteurs des LT : il y a un faible investissement des particuliers,

Frein lié à la gouvernance du réseau

5)  Risque de « Low-Tech washing » ou de récupération des LT par les industries

Il est nécessaire de lutter contre une future standardisation des LT (liée à leur développement)

6)  Freins liés à l’utilisation des LT (performance, adaptation aux conditions de vie)

« Le qualificatif de low-tech s’applique à une démarche et non pas à son résultat. Ainsi, un objet n’est pas low-tech dans l’absolu, il est plus (ou moins) low-tech qu’une solution alternative répondant au besoin initial.». (Ademe. Rapport final : Démarches « Low-Tech » état des lieux et perspectives. 2022).

Vers des technologies sobres et résilientes (Philippe Bihouix et al, Avril 2019)

Notre réflexion devrait se concentrer sur chacunes de ces catégories ou devrait suivre un enchainement sur ces critères :

  • La capacité à durer : simplicité technologique, robustesse, réparabilité, modularité, possibilité de réutilisation et réemploi, plans et technologie accessibles à tous, interopérabilité...

  • La consommation de matières premières : renouvelables ou non, rares ou non, produites dans des conditions environnementales et sociales « acceptables » ou non, selon le choix et les critères d’exploitation ; facilité à démanteler et à recycler en fin de vie

  • La consommation d’énergie : énergie de fabrication (énergie grise) et à l’utilisation, fossile ou renouvelable

  • L’impact environnemental : empreinte écologique au cours du cycle de vie, externalités négatives (environnementales, sociales et sanitaires)

  • L’impact « systémique » de l’innovation : diminue-t-elle ou augmente-t-elle la complexité, le nombre d'interdépendances, par rapport au système en place ? Génère-t-elle des effets induits, positifs ou négatifs (dans leurs conséquences environnementales) dans les usages, les comportements, les modes de consommation ?