L’agriculture urbaine fait déjà partie du “métabolisme urbain”
Titre : L’agriculture urbaine fait déjà partie du “métabolisme urbain”
Auteur : Christine Aubry et Jeanne Pourias
Date : 2013
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Idées clefs :
Cet article explore plusieurs aspects clés du développement de cette pratique dans les villes, avec un accent sur son rôle dans ce qu’elle appelle le “métabolisme urbain”
1) Le rôle croissant de l’agriculture urbaine dans le monde :
Expansion significative
Elle répond aux besoins alimentaires locaux, tout en servant d’autres fonctions environnementales et sociales. Cette agriculture peut prendre des formes très diverses, allant du maraîchage périurbain aux jardins partagés en ville.
L’agriculture urbaine contribue à l’auto-approvisionnement alimentaire, mais aussi à la gestion des espaces verts et à l’amélioration de la qualité de vie des citadins. Elle offre des bénéfices multiples, en particulier dans les contextes de crises économiques, où elle permet de pallier les lacunes des systèmes alimentaires industriels.
2) Diversité des fonctions de l’agriculture urbaine :
Contribue à la biodiversité urbaine, favorise des circuits courts, et aide à renforcer les liens sociaux en offrant des espaces de rencontre et de partage
Dans les pays industrialisés, l’agriculture urbaine a d’abord émergé comme une réponse aux enjeux environnementaux et sociaux. En Europe et en Amérique du Nord, elle se développe avec des objectifs de durabilité, répondant à la demande croissante de consommation locale et responsable, tout en contribuant à la réduction des déchets alimentaires.
3) Les défis liés à l’agriculture urbaine :
Les pollutions urbaines, notamment celles qui affectent les sols et les eaux utilisés pour l’agriculture périurbaine.
Les métaux lourds, les polluants atmosphériques, et les autres formes de contamination peuvent affecter la qualité des produits agricoles urbains, soulevant des préoccupations en matière de santé publique.
Concurrences pour l’usage des terres entre les besoins agricoles et les pressions liées à l’urbanisation. L’accès au foncier reste un enjeu central, et il est souvent difficile pour les agriculteurs urbains de trouver des terrains adaptés dans des environnements où la densité urbaine et les coûts de l’immobilier augmentent.
4) L’agriculture urbaine dans le “métabolisme urbain” :
renvoie à la manière dont l’agriculture urbaine s’inscrit dans les flux de ressources (eau, énergie, déchets) des villes. En valorisant les espaces sous-utilisés et en réintégrant la nature dans la ville, l’agriculture urbaine contribue à rendre les villes plus résilientes.
gérer les eaux pluviales, à réguler la température en créant des zones vertes, et à réduire les déchets organiques en recyclant les matières biodégradables pour le compostage.
5) Perspectives futures :
nécessite une recherche pluridisciplinaire pour mieux comprendre ses impacts et identifier les meilleures pratiques.
établir des partenariats entre les chercheurs, les décideurs publics et les praticiens, afin de garantir que l’agriculture urbaine puisse jouer un rôle durable et important dans les villes de demain.