Idées

Note à l'attention du lecteur

Cette section regroupe l'ensemble des idées que nous avons eues au cours de la phase d'idéation ainsi que pour les versions 2, 3 et 4 du projet. Elle contient donc des idées que nous n'avons finalement pas décidé de conserver. Toutes les idées notées « ++ » ou « + » sont ainsi conservées dans la version finale tandis que celles notées « - » ou « -- » ne le sont pas. Pour chacune d'entre elles, nous avons expliqué les raisons de notre choix au travers des notions de soutenabilité, de convivialité et des leviers de low-technicisation.

1. Accessibilité (audiodescription, loupe, etc)  (++)

Le but est de rendre notre projet accessible à tous, que ce soit l'application, le site internet ou même les informations visibles sur les produits en grande surface par exemple. Pour le site et l'application, il s'agirait de les adapter aux normes pour le fonctionnement de la synthèse vocale ou encore de la loupe permettant un zoom pour les personnes malvoyantes. En plus de cela, nous souhaiterions que tous les produit ayant un score environnemental soient aussi accessibles, notamment en le mettant également en braille.

Convivialité :

  • Convivial "par défaut" car la synthèse vocale est déjà présente sur l'appareil. Ainsi, si un utilisateur est habitué à l'utiliser, cela ne changera pas ses habitudes.

Soutenabilité :

  • Synthèse vocale : la synthèse vocale est indépendante du site. Comme mentionné précédemment, il suffirait de faire en sorte que le site soit lisible par une synthèse vocale. Ainsi, cela ne crée pas d'impact supplémentaire.

  • Score environnemental en braille : la présence de braille sur les emballages des produits ne crée pas d'impact supplémentaire sur l'emballage en lui-même.

  • Structure du site : le fait de rendre le site ainsi que l'application plus accessibles ne crée pas d'impact en plus. En effet, l'impact du site dépendra surtout de l'utilisation des serveurs (essentiellement au travers de leur refroidissement).

  • Conséquence : plus de personnes auront accès à l'application et au site. Ainsi, un plus grand nombre de personnes pourront faire attention à ce qu'ils consomment et connaître les différents impacts engendrés par leur consommation.

Leviers de low-technicisation :

Optimiser :

  • Cette idée permettrait de rendre notre projet accessible à tous. Les utilisateurs ayant une déficience visuelle auront de meilleures conditions d'utilisation. 

2. Apposition d'un score écologique sur le produit  (++)

L'objectif est de placer un score sous la forme d'une lettre en couleur sur les biens, aussi bien dans le domaine alimentaire que dans ceux de l'électroménager ou encore de l'habillement, ainsi que pour les services. Ce score, allant de A (produits dont l'impact environnemental est le plus faible) à E (produits dont l'impact environnemental est le plus fort), serait visible directement sur les biens. En revanche, il ne pourrait pas l'être pour les services. En ce qui concerne les produits vendus sur Internet, nous suggérons de placer ce score en évidence sur leur fiche descriptive. Dans tous les cas, le score repose en priorité sur une échelle de couleurs explicite pour le consommateur : vert foncé (A), vert clair (B), jaune (C), orange (D) et rouge (E). Dans le cas où cela serait impossible, la version colorée serait remplacée par une en noir et blanc.

Convivialité :

  • Convivial "par défaut" car la synthèse vocale est déjà présente sur l'appareil. Ainsi, si un utilisateur est habitué à l'utiliser, cela ne changera pas ses habitudes.

Soutenabilité :

  • La mise en place de ce score peut donc se faire de deux façons différentes : sur le produit directement ou par le biais d'une image ajoutée sur un site Internet. Dans le premier cas, cela nécessite une impression en couleurs. Il y a donc besoin d'un appareil permettant d'imprimer ainsi que d'encre. Cependant, si nous n'avions pas ajouté de score sur un paquet, il y aurait dans tous les cas de la couleur à cet endroit là. L'ajout du score n'aurait donc aucun impact environnemental. Dans le second cas, cela nécessite simplement d'ajouter une image dans le code HTML de la page web, ce qui n'a également que très peu d'impact. Cette idée est donc soutenable.

Convivialité :

  • Même si on appose un score sur les produits dans les magasins ou sur leur fiche descriptive sur Internet, on n'est pas obligé de le prendre en considération. Chacun peut faire comme il le souhaite. Il est également tout à fait possible de le considérer pour certains produits mais pas pour d'autres. Cette idée semble donc conviviale. En revanche, il est tout à fait légitime de se demander si inconsciemment, nous ne sommes en fait pas un petit peu influencés par ce score.

Leviers de low-technicisation :

Alerter :

  • Sensibilisation du consommateur à son impact environnemental au travers d'un indicateur coloré parlant.

Imaginer :

  • Traduction d'un impact par une représentation graphique. Le degré d'impact sur l'environnement, qui est quelque chose d'abstrait que le consommateur ne peut se représenter au moment de son achat, est traduit par un symbole simple qu'il n'est pas possible de ne pas comprendre.

3. Choix des indicateurs environnementaux que l'on propose à l'utilisateur d'afficher (++)

Ce choix consiste à déterminer quels critères environnementaux vont être affichés par défaut sur l'application/site et lesquels ne le seront pas directement mais que l'utilisateur pourra choisir d'afficher. Cela implique donc que nous ne laissons par défaut pas la possibilité à l'utilisateur de consulter son impact global (ou celui d'un produit en particulier) sur tous les critères que nous avons choisis de prendre en compte.

Soutenabilité :

  • Les utilisateurs peuvent voir plus clairs dans leur démarche écologique. Cette idée apparaît donc comme soutenable dans la mesure où les utilisateurs peuvent ensuite agir pour réduire leur impact environnemental selon les critères qui ont le poids le plus important.

  • Si l'on ne possède pas les données que l'on souhaite montrer (par exemple sur la quantification de l'impact sur la biodiversité), il va falloir mener des études afin de les déterminer. Il est alors raisonnable de penser que ces études ont un coût plus important pour un critère que pour un autre en raison notamment des moyens mis en place pour les réaliser. La réponse à cette question fait que l'indicateur est plus ou moins soutenable.

Convivialité :

  • Il est possible de mettre à jour et de changer les critères disponibles pour l'utilisateur. Néanmoins, pour une question de transparence, il est nécessaire d'argumenter ces changements. Ainsi, si un impact environnemental qui n'est pas visible devient plus important qu'un autre visible, il est possible de les intervertir. Cela peut être fait par l'utilisateur quand il le souhaite en fonction de ses préférences.

Leviers de low-technicisation :

Alerter :

  • Nous choisissons les indicateurs à mettre en avant afin d'alerter en particulier sur ceux qui sont le plus souvent dépassés.

4. Impressions de code-barres en bas des tickets de caisse (++)

L'idée serait d'ajouter un code-barre en bas des tickets de caisse (qu'ils soient en papier ou électronique). Ce code-barre contiendrait toutes les informations essentielles à entrer dans l'application. Il suffirait ainsi de le scanner pour rentrer toutes les informations d'un seul coup.

Soutenabilité :

  • L'ajout de ce code barre engendrerait une utilisation de papier et d'encre supplémentaire. Cependant, il faut se demander si cet ajout est vraiment conséquent étant donné la taille des tickets de caisse. 

  • Un effet rebond potentiel de cette fonctionnalité est qu'elle nécessite d'avoir d'un téléphone portable doté d'un appareil photo. Cela pourrait ainsi inciter à l'achat.

Convivialité :

  • Certaines personnes ne possèdent pas de téléphone portable possédant un appareil photo (voire ne possèdent pas de téléphone du tout) donc ils ne pourront pas utiliser cette fonctionnalité. Ainsi, l'utilisateur ne pourra pas se servir de cette fonctionnalité à sa guise.

Réflexion : L'utilisation des code-barres est pertinente car ils ne nécessitent pas d'avoir un appareil photo étant donné qu'il est également possible de rentrer la suite de chiffres présente sous le code-barre.

Leviers de low-technicisation :

Optimiser :

  • Cet ajout permettrait la création d'une nouvelle fonctionnalité permettant d'optimiser la collecte d'informations concernant les divers produits.

5. Relier son compte en banque à l'application/site  (--)

L'objectif est de permettre la transmission des données issues des achats réalisés (qui se trouvent sur son compte bancaire) sur le site/application afin de faciliter la tâche du consommateur. En effet, si ce dernier fait ses courses ou consomme un service, il doit faire remonter à l'application ce qu'il a acheté afin de calculer son impact environnemental. Le problème est que cela serait très long et contraignant, notamment si beaucoup de produits ont été achetés. L'intérêt de cette idée est donc de faire remonter automatiquement ces informations via la transaction bancaire réalisée au moment de l'achat. Ce lien entre site et application pourrait être activé et désactivé par le consommateur quand il le souhaite en se connectant à son espace sur l'application/site.

Soutenabilité :

  • Relier son compte en banque à l'application a pour objectif de transférer automatiquement à l'application/site la liste de ce qui a été acheté par un consommateur. L'intérêt est donc de gagner du temps. En revanche, lorsque l'on va faire les courses et que l'on paye avec une carte bleue, c'est le total payé qui est transmis à la banque. Par exemple, si l'on achète 4 produits pour un total de 10 euros, la banque ne saura pas quels articles ont été précisément achetés mais uniquement le montant total payé et à qui il est payé. On ne pourrait donc pas connaître le score environnemental des produits séparément, ce qui va à l'encontre de l'objectif de notre projet. Si l'on voulait vraiment mettre en place cette idée, il faudrait entamer une réforme bancaire d'envergure (introduire un capital environnemental pour chaque compte bancaire, faire en sorte que les banques connaissent le détail de ce qui est acheté). Cette réforme, évidement bancaire, implique donc également des choix politiques. Tout cela nécessiterait d'utiliser de très nombreuses ressources, ce qui n'est absolument pas soutenable.

Convivialité :

  • La fonctionnalité permettant de relier l'application/site à son compte bancaire pourrait être supprimé ou acceptée par l'utilisateur lui-même et quand il le souhaite donc de ce point de vue là, cette idée est conviviale.

Leviers de low-technicisation :

Optimiser :

  • Cette fonctionnalité permettrait à l'utilisateur de gagner du temps et de rendre l'application plus simple et plus rapide d'utilisation puisque les données seraient rentrées de manière automatique.

Imaginer :

  • Cette idée implique de repenser entièrement le système bancaire afin d'y introduire une partie environnementale au-delà de l'aspect financier.

6. Forcer les entreprises à dévoiler les informations concernant leurs produits (--)

Le but est de contraindre les entreprises à divulguer les diverses informations concernant la fabrication et la provenance de toutes les matières premières de leurs produits afin de pouvoir évaluer l'impact environnemental de chacun de leurs produits. Il faudrait ainsi créer une loi afin de les contraindre à cela.

Soutenabilité :

  • Conséquence : étant donné que les entreprises seraient obligées d'être transparentes, elles feraient davantage attention à leur impact afin de ne pas nuire à leur image.

Convivialité :

  • Peu de convivialité : le principe de cette idée est de contraindre les entreprises. Ainsi, nous ne pouvons pas la considérer comme conviviale car elle ne laisse pas de place à un quelconque choix de la part des entreprises.

  • Côté utilisateur : cela permettrait aux utilisateurs d'avoir accès à un plus large panel d'informations leur permettant de pouvoir prendre en compte les facteurs de leur choix mais aussi de créer plus de transparence entre les entreprises et les consommateurs.

Leviers de low-technicisation :

Alerter :

  • Permet d'informer les utilisateurs et de les alerter sur les ACV (Analyse du Cycle de Vie) des différents produits qu'ils achètent au quotidien. L'ACV est une méthode normalisée qui permet de mesurer les effets quantifiables de produits ou de services sur l’environnement.

Optimiser :

  • L'obtention de ces informations nous permettra de pouvoir proposer des informations plus sûres aux utilisateurs afin de leur offrir un service de meilleure qualité.

7. Mise en place d'un forum de discussion au sein de l'application/site (++)

L'idée serait de créer une partie forum au sein de l'application et du site afin de proposer un espace d'échange et de discussion aux utilisateurs. Ce forum permettra aux utilisateurs d'échanger sur la situation écologique mais il leur permettra également de poser leurs diverses questionnements concernant les données proposées par l'application, la manière dont elles sont calculées, etc, afin de garantir un maximum de transparence. Les utilisateurs pourront également proposer des idées afin d'améliorer la plateforme ou donner un avis constructif afin de faire avancer le projet.

Soutenabilité :

  • La création d'un forum implique un plus grand impact sur l'environnement du site (au travers des Bases de Données (BDD)).

  • Cependant, les conseils échangés et les données communiquées peuvent aider les utilisateurs dans leurs choix de consommation.

Convivialité :

  • Les utilisateurs peuvent utiliser cette fonctionnalité à leur guise, que cela soit une fois de temps en temps, tous les jours ou même jamais. Il n'y aura a priori aucun impact sur leur utilisation de l'application. Cette fonctionnalité supplémentaire ne peut pas nuire à leur utilisation de l'application.

Leviers de low-technicisation :

Alerter :

  • Il permet aux utilisateurs d'être éclairés sur certaines questions qu'ils peuvent avoir vis-à-vis de leur consommation.

Imaginer :

  • Il s'agit de créer un nouvel espace de communication.

Compléments sur le forum

Pousser la convivialité et le « pouvoir » des utilisateurs en développant l'aspect communautaire :

  • Le forum permet une relation directe entre experts et utilisateurs.

  • Nous pourrions aussi diviser le forum en plusieurs sections pour filtrer les discussions et limiter l'accès à certaines d'entre elles afin de différentier les discussions « sérieuses » relatives au fonctionnement direct de l'application des discussions plus « banales ».

  • Ce mode de fonctionnement a pour objectif de faciliter la discussion entre les communautés investies dans l'amélioration de l'application et l'amélioration des critères du score, les utilisateurs et les experts.

L'objectif final est de pousser au maximum la convivialité de l'application et favoriser la discussion pour éviter la division entre les communautés et CoSoCo qui pourrait entrainer la création de scores concurrents. Si ces scores concurrents proposent d'autres critères de notation, les usagers pourraient être confus face à des notations différentes et les deux scores perdraient en crédibilité.

8. Définir les objectifs à atteindre (++)

L'objectif est de définir les valeurs "cibles", c'est-à-dire de quantifier pour chaque critère ce qui est considéré comme nécessaire à atteindre afin d'avoir à minima un impact net nul sur l'environnement. Par exemple, en ce qui concerne le critère « Changement climatique », qui évalue la quantité d'émissions de gaz à effet de serre (en kg CO2 eq) produite, on peut définir une valeur cible à 2 tonnes de (kg CO2 eq) car c'est cette valeur qui a été définie dans les accords de Paris comme étant à atteindre pour chaque citoyen afin de suffisamment limiter le réchauffement climatique. De la même manière, des « valeurs cibles » doivent être définies pour les autres critères qui vont quantifier l'impact d'un citoyen et qui vont pouvoir être visibles par ce dernier sur son espace CoSoCo. Ces valeurs cibles seront déterminées par des experts travaillant sur le sujet et régulièrement remises à jour en cas de besoin.

Soutenabilité :

  • Plus ces valeurs cibles seront "restrictives" et plus le citoyen sera amené à réduire son impact environnemental et donc par conséquent à avoir un impact plus faible sur les limites planétaires.

Convivialité :

  • Ces objectifs pourront être réévalués et mis à jour régulièrement en fonction des nouvelles informations disponibles (rapports du GIEC, etc) et des décisions politiques.

Leviers de low-technicisation :

Alerter :

  • Ces valeurs "cibles" permettent de sensibiliser le consommateur en le comparant à un citoyen idéal en terme d'impacts environnementaux.

9. Affichage de différents niveaux de détails (+)

Cette proposition réfère aux choix des types de biens et services qui seront représentés sur l'application. Nous souhaitons que la plateforme puisse décrire au mieux l'impact de la consommation de l'utilisateur. Ainsi, il est nécessaire d'établir une liste exhaustive de tous les biens et services possibles, dans la limite du possible (tant que les chiffres actualisés existent sur Internet, ou que les activités ne sont pas trop « hors du commun »).

Soutenabilité :

  • Plus les consommateurs auront d'information, plus ils pourront agir sur leur comportement. Mais plus il y a d'informations sur la plateforme, plus elle prend de la place et elle consomme (au travers des Bases de Données).

Convivialité :

  • Le niveau de détail choisi par l'utilisateur ne change en rien l'expérience des autres utilisateurs. 

Leviers de low-technicisation :

Alerter :

  • Cette fonctionnalité améliore les conditions d'utilisation de l'application puisqu'elle permet d'accéder au niveau de détail le plus précis (optimisation), et elle permet d'alerter au mieux l'utilisateur sur sa consommation.

10. Choix des indicateurs environnementaux que l'utilisateur veut voir (+)

La première partie concerne l'application. L'utilisateur pourrait être en mesure de trier ses informations selon le type d'indicateur qu'il souhaite (parmi la liste établie par les concepteurs, voir idée précédente). Par exemple, il pourrait filtrer uniquement en fonction du rejet de CO2, ou de l'impact sur l'eau douce. 

La deuxième partie s'ajoute au score environnemental. A la manière du Planet-Score, il pourrait y avoir affiché sur l'étiquette des produits un baromètre qui détaille un peu plus l'impact du produit selon 1 à 3 limites planétaires (ou autre critère). Ainsi, on pourrait imaginer que les utilisateurs puissent voter pour voir quels critères ils préfèrent voir sur leurs produits. 

Soutenabilité :

  • Comme les utilisateurs par principe ne choisissent qu'un certain nombre de limites, les autres sont omises et donc ce n'est pas très soutenable.

Convivialité :

  • Cette idée est conviviale car on peut filtrer autant qu'on veut sans impacter les autres. 

Leviers de low-technicisation :

Optimiser :

  • Optimisation des résultats qui sont affichés pour l'utilisateur.

Compléments sur le vote

  • Autorisation du vote uniquement pour les utilisateurs certifiés (vérification du compte avec pièce d'identité ou activité recensée, par exemple, actif depuis 10 mois, voir idée 19).

  • Différenciation du compte du votant et du forum pour la protection de la vie privée et le risque de piratage.

  • Vote des trois critères à afficher sur les emballages : l'idée est d'impliquer au maximum les utilisateurs dans le choix des trois critères qui seront visibles sur le CoSo-Score. Ainsi, le but est de faire voter les critères qui seront visibles. Ces critères seront votés par les utilisateurs CoSoCo ainsi que par des scientifiques. Une pondération sera ensuite effectuée afin de prendre en compte l'opinion publique tout en gardant l'œil professionnel des experts. La pondération serait divisée de la manière suivante : l'avis des scientifiques compte pour 60% et celui du grand public pour 40%. Ainsi, le CoSo-Score sera convivial car les utilisateurs seront directement impliqués dans sa création et ce qu'il propose. Afin de mettre à jour ces critères de manière régulière, il serait envisageable de voter ces critères tous les 2 ans.

11. Différencier les impacts individuels et ceux par ménage (+)

Dans une famille, lorsqu'une personne fait les courses, elle les fait pour elle et pour sa famille. Si elle inscrit ensuite ses dépenses sur l'application, du point de vue de celle-ci, la personne aura une consommation environnementale x fois supérieure à ce qu'elle devrait avoir. Ainsi, l'idée est de créer un environnement qui réunit plusieurs utilisateurs (qui vivent sous un même toit) afin de diviser ces dépenses communes et pouvoir établir à terme des chiffres de consommations environnementales par ménage (ce qui peut aider pour les statistiques également). 

Soutenabilité :

  • Modifiable car un nombre est divisible par le nombre d'individus par ménage (le nombre d'individus peut être modifié).

Convivialité :

  • Cela n'impacte que les gens qui vivent sous le même toit. Cependant, si des gens prennent l'application au pied de la lettre, cela gâche l'effet de surprise des cadeaux de Noël ou d'anniversaire car ils peuvent être vus sur l'application.

Leviers de low-technicisation :

Alerter :

  • Les personnes dans le même habitat peuvent être mieux alertées sur la situation de chacun individuellement (surtout les personnes qui ont peu de dépenses dans les courses et dans les énergies).

Optimiser :

  • Cela donne des chiffres plus clairs et plus précis sur la situation du ménage.

12. Possibilité de scanner les produits (+)

L'idée serait d'avoir un code-barre sur chaque produit que l'on pourrait scanner via notre application pour avoir le score écologique qui lui correspond en fonction notamment du mode de transport, de la quantité d'eau dépensée pour le créer ou l'acheminer, du mode de fabrication ou production, etc (voir l'idée 16 pour tous les critères pris en compte). Par conséquent, lorsque nous ferons nos courses, nous pourrons scanner les produits pour avoir davantage d'informations sur eux et ainsi décider de si oui ou non nous allons les acheter.

Soutenabilité :

  • Cette idée est peu soutenable car elle suppose d'avoir des bases de données (BDD) pour stocker tous les code-barres ou QR-Codes et les informations relatives à celui-ci au moment du scan. De plus, elle suppose d'utiliser son téléphone pour le scanner pendant toute la durée des courses (le téléphone consomme).

Convivialité :

  • Cette idée est peu conviviale car elle impose à l'utilisateur d'avoir un smartphone.

Leviers de low-technicisation :

Alerter :

  • Cela alerte sur les conséquences environnementales du produit avant de l'acheter.

13. Mettre en place des bonus pour les "bonnes actions" (-)

L'idée serait de créer des bonus pour les bonnes actions effectuées. Par exemple, si on marche au lieu de prendre la voiture sur un trajet, on pourrait diminuer notre empreinte dans le sens où comme nous n'avons pas utilisé la voiture, nous avons donc moins pollué. De plus, cela pourrait faire un peu de bien au gens de voir des diminutions et pas uniquement des augmentations de leur empreinte carbone. 

Soutenabilité :

  • Cette idée est soutenable dans le sens où un bonus a une connotation très positive. Les individus auront donc tendance à en vouloir le plus possible et donc par conséquent, à réduire leur empreinte au maximum. Cependant, on perdrait en précision car en introduisant des diminutions de l'empreinte carbone, celle-ci devient non représentative de la réelle émission de quelqu'un. De plus, lorsqu'on marche au lieu de prendre la voiture, nous avons déjà un bonus car notre empreinte stagne au lieu d'augmenter.

Convivialité :

  • Cette fonctionnalité serait conviviale car elle n'impacte que celui qui l'utilise et le fait de l'utiliser ou non n'impacte que les bonus, pas les autres.

Leviers de low-technicisation :

Optimiser :

  • On optimise le rejet de carbone des individus par des bonus.

14. Rendre l'application obligatoire (-)

Le but de cette idée serait de rendre l'application obligatoire pour tous, notamment avec des textes de lois ou autre. Cette idée permettrait également d'avoir des statistiques bien plus précises car tous les individus seraient obligés de noter ce qu'ils consomment. Nous pourrions ainsi voir le catégories où les gens peuvent le plus diminuer leur empreinte carbone et faire évoluer notre outil en fonction de cela.

Soutenabilité :

  • Cette idée est à la fois soutenable et non soutenable. Elle l'est dans le sens où les individus ne peuvent alors que prendre la situation environnementale au sérieux. Il s'agirait d'une obligation de mettre l'écologie au premier plan de leur vie et de consommer mieux. Cependant, l'idée est moins soutenable dans le sens ou les individus ne joueraient pas le jeu. Etant donné qu'il s'agit d'une obligation, les individus pourraient considérer l'application comme une corvée plutôt qu'un outil qui permet de préserver la planète. De ce fait, il ne l'utiliseraient pas comme elle devrait l'être.

Convivialité :

  • Dans cette idée, il n'y a absolument aucune convivialité car les individus n'ont pas la possibilité d'utiliser l'application/site web quand ils le veulent.

Leviers de low-technicisation :

Optimiser :

  • Avec cette idée, on optimise le rejet global de carbone en impactant la population entière.

15. Créer une catégorie "Avantages" avec de potentielles récompenses (--)

Le but est de créer des avantages pour pousser les individus à moins consommer avec des récompenses à la clé. Si l'on diminue de façon non négligeable notre empreinte carbone d'un mois à un autre, l'application donnerait des avantages, des récompenses pour avoir consommé mieux ou moins.

Soutenabilité :

  • D'un point de vue soutenable, cette idée est plutôt bien car elle nous pousse à consommer moins ou mieux. Malgré tout, nous pensons qu'elle incitera à la fraude plutôt que de pousser les gens à consommer mieux. Ils pourront par exemple juste payer des articles et ne jamais les rentrer sur le site ou l'application. Par conséquent, ils gagneront des récompenses alors qu'ils n'ont pas joué le jeu.

Convivialité :

  • Cette idée est conviviale car cette fonctionnalité n'impacte que soi-même et le fait de l'utiliser ou non n'impacte que la récompense, pas les autres. Mais d'un point de vue éthique, une personne malhonnête pourra gagner des récompenses au même titre qu'un autre qui a pourtant lui joué le jeu.

Leviers de low-technicisation :

Imaginer :

  • Avec cette idée, on crée des choses qui n'existent pas, les récompenses.

16. Critères à prendre en compte dans le calcul du CoSo-Score (+)

L'objectif est d'établir un ensemble de 16 critères à prendre en compte dans le calcul du CoSo-Score, critères qui sont ceux qui ont été définis par le PEF (Product Environmental Footprint) :

  • Changement climatique (21,06%) / Unité : kg CO2 eq

  • Particules fines (8,96%) / Unité : incidence de maladie

  • Epuisement des ressources en eau (8,51%) / Unité : m3 worldeq

  • Epuisement des ressources énergétiques non renouvelables (8,32%) / Unité : MJ

  • Usage des terres (7,94%) / Unité : plusieurs métriques

  • Epuisement des ressources minérales non renouvelables (7,55%) / Unité : kg Sbeq

  • Appauvrissement de la couche d’ozone (6,31%) / Unité : kf CFC-11eq

  • Acidification (6,20%) / Unité : mol H+eq

  • Radiation ionisante (5,01%) / Unité : kBq U235eq

  • Formation photochimique d’ozone : smog (4,78%) / Unité : kg NMVOCeq

  • Eutrophisation terrestre (3,71%) / Unité : mol Neq

  • Eutrophisation marine (2,96%) / Unité : kg Neq

  • Eutrophisation en eau douce (2,80%) / Unité : kg Peq

  • Toxicité humaine cancérigène (2,13%) / Unité : CTUh

  • Écotoxicité de l’eau douce (1,92%) / Unité : CTUe

  • Toxicité humaine non cancérigène (1,84%) / Unité : CTUh

La pondération qui est choisie a été définie dans le cadre de la méthode PEF. Nous proposons donc dans un premier temps de considérer cette pondération. En revanche, nous souhaitons que cette pondération (ainsi qu'éventuellement le choix des critères à prendre en compte) soit discutée et soumise à un vote. Un petit peu à la manière du PEF, nous souhaitons interroger la population et un groupe d'experts dans le domaine au travers d'un vote. La participation de la population permettrait de garantir un minimum que les produits soient évalués suivant ce qui préoccupe le plus les citoyens. Quant à la participation des experts, elle permet d'avoir l'avis de personnes qui ont des connaissances très poussées dans le domaine, ce qui permettrait d'avoir une pondération qui reflète au mieux la situation actuelle. Cette décision venant de deux groupes différents permet d'éviter qu'un des deux groupes ne prenne trop de place.

Cependant, cette méthode d'évaluation, bien que relativement complète, ne prend pas assez en compte l'impact sur la biodiversité. Huit critères tels que le changement climatique ou encore l'utilisation des terres sont influencés par la biodiversité mais cette dernière n'est pas directement prise en compte. Nous proposons donc de l'inclure dans le calcul. Il s'agit là du changement majeur que nous introduisons dans le calcul de l'impact environnemental et qui permet au CoSo-Score d'aller au-delà du PEF existant. L'indicateur "Impact sur la biodiversité" devrait prendre en compte la richesse et l'abondance de la biodiversité (êtres vivants et écosystèmes). La richesse de la biodiversité, c'est-à-dire le nombre d'espèces différentes, peut être quantifiée de la même façon que l'est la limite planétaire « Diversité génétique de la biosphère », à savoir à partir du taux d'extinction (nombre d'extinctions par million d'espèces et par an). Quant à son abondance, c'est-à-dire le nombre d'individus de manière générale (peu importe l'espèce à laquelle ils appartiennent), il n'existe aujourd'hui aucune unité de mesure définie de manière normée. Nous proposons donc de la quantifier en calculant un simple taux de variation entre le nombre d'individus sur l'année N et celui sur l'année (N+1). Afin de déterminer ce nombre d'individus, nous proposons d'utiliser les données des organismes de recensement adéquats (qui seront donc crédités).

Soutenabilité :

  • Prendre en compte tous ces critères dans le calcul du CoSo-Score permet de pouvoir connaître son impact environnemental avec détails. Cela va donc dans le sens d'une préservation de ce sur quoi portent ces critères.

Leviers de low-technicisation :

Alerter :

  • Le fait de choisir des critères d'impacts environnementaux permet, après les avoir traduits sous la forme d'un score, d'alerter le consommateur sur ce qu'il consomme.

Optimiser :

  • Ce levier de low-technicisation est mobilisé dans la mesure où nous avons essayé (surtout les chercheurs qui ont travaillé sur le rapport du PEF) de quantifier l'impact environnemental global d'un bien ou d'un service, c'est-à-dire en recherchant la plus grande exhaustivité de catégories d'impacts. C'est d'ailleurs pour cela que nous avons ajouté l'indicateur "Impact sur la biodiversité". De plus, le système de pondération est soumis à un vote et longuement discuté entre des experts afin qu'il reflète au mieux la situation environnementale que l'on connait. 

Compléments sur la pondération

La pondération des facteurs sera, comme mentionnée ci-dessus, votée par le grand public ainsi que par des experts. L'avis des experts comptera pour 80% et celui du grand public pour 20%.

17. Remise à jour régulière de la pondération (++)

L'objectif est de remettre régulièrement à jour la pondération des critères environnementaux qui interviennent dans le calcul du CoSo-Score.

Nous pouvons en effet anticiper le fait que cette pondération, qui met en avant certains critères plus que d'autres, va fortement inciter les consommateurs à ne pas consommer certains produits tandis qu'elle n'aura que peu d'impacts sur d'autres.

Prenons l'exemple de bananes bio venant de Guadeloupe et d'un produit toxique fabriqué localement. Les bananes vont voyager pour arriver dans un port ou un aéroport en France puis à nouveau par camion pour être livrées en magasin et vont donc avoir un impact carbone (indicateur "Changement climatique") très important. Or, cet impact est celui qui compte le plus pour l'instant dans le calcul du CoSo-Score (21,06 %). Elles vont par ailleurs avoir un impact sur les autres critères qui est moins important car elles sont bio, etc. Ainsi, le CoSo-Score de ces bananes sera mauvais. A l'inverse, le produit toxique va avoir un bon CoSo-Score car son impact principal (toxicité) n'a que peu d'influence dans le calcul du CoSo-Score et il est fabriqué localement donc il a une empreinte carbone faible. Ainsi, nous pouvons anticiper au cours du temps une baisse de la consommation de bananes venant de loin mais pas du produit toxique. Cela va donc diminuer l'impact du changement climatique sans modifier celui de la toxicité. Relativement, cela augmente donc l'impact de la toxicité.

Afin de palier à ce problème, nous suggérons que la pondération des critères d'impacts soit régulièrement remise à jour en fonction des avancées de la recherche dans ces domaines et des mesures des critères qui seront faites. 

Soutenabilité :

  • La mise à jour régulière de la pondération des critères pris en compte dans le calcul du CoSo-Score est soutenable car elle permet de suivre "en temps réel" (à une échelle temporelle raisonnable évidement) l'évolution des limites planétaires. Cela permet donc de lutter contre leur dépassement de manière plus efficace.

Convivialité :

  • Cette idée peut être considérée comme conviviale dans la mesure où la mise à jour ne se ferait pas selon un planning strict (tous les 5 ans par exemple) mais plutôt quand cela est jugé nécessaire, c'est-à-dire en fonction de la vitesse d'avancée des recherches et découvertes dans le domaine.

Leviers de low-technicisation :

Optimiser :

  • Le fait de remettre régulièrement à jour la pondération des impacts environnementaux permet de tenir compte au maximum de l'inertie des mesures passées (qui ont donc eu des conséquences sur ces impacts mesurés) en redéfinissant les priorités.

Compléments sur la mise à jour régulière de la pondération

Afin que la pondération de ces critères reste à jour, les experts se regrouperont tous les 2 ans. S'ils estiment qu'un nouveau vote est pertinent en fonction de l'évolution de la situation environnementale, un nouveau vote sera soumis aux deux groupes. A travers son compte CoSoCo, l'utilisateur pourra mettre à jour son vote à tout moment. Il sera notifié si une nouvelle phase de vote a commencé ou bien si un nouveau facteur a été ajouté à la liste existante.

18. Système d'estimation de l'impact d'un citoyen (+)

L'objectif est de pouvoir donner au citoyen une estimation de son impact environnemental dans le cas où ce dernier n'utiliserait pas quotidiennement l'application/site web CoSoCo afin d'indiquer ses biens et services consommés. Cette estimation se base sur deux choses :

  • une moyenne de l'ensemble des utilisateurs CoSoCo pour les catégories où l'utilisateur n'a rien renseigné sur son compte ;

  • une analyse de la quantité et de la fréquence des consommations de l'utilisateur pour les catégories où il a renseigné des consommations (se baser totalement sur une moyenne des utilisateurs CoSoCo n'a en effet aucun sens car cela ne reflèterait aucunement l'impact personnel de l'utilisateur en question).

Si un utilisateur n'utilise pas l'application CoSoCo à chaque fois qu'il fait ses courses (ou de manière générale, consomme un bien ou un service), il pourra tout de même avoir une idée de son impact à partir d'une analyse de ses courses et de la fréquence à laquelle il les fait ainsi que de données moyennes sur l'ensemble des utilisateurs de CoSoCo.

Soutenabilité :

  • Si un citoyen n'avait pas la possibilité d'accéder à une estimation de cet impact, il se ferait une fausse idée de son impact (son impact serait faux car il n'utilise pas CoSoCo quotidiennement) et n'agirait donc pas pour le réduire. En revanche, grâce à cette fonctionnalité, il va pouvoir prendre conscience de son impact et donc par conséquent mettre en place des choses pour le faire diminuer.

Convivialité :

  • Il s'agit d'une fonctionnalité disponible sur l'application/site web que l'utilisateur peut choisir ou non d'activer. C'est pour cette raison que ce système est convivial.

Leviers de low-technicisation :

Alerter :

  • En ayant une estimation de son impact environnemental, un utilisateur qui ne se servirait pas du logiciel CoSoCo quotidiennement serait tout de même conscient de l'ampleur de son impact. Il n'aurait ainsi pas une fausse idée en pensant qu'il n'a pas beaucoup d'impact alors que cela s'explique uniquement par le fait qu'il ne rentre pas dans l'application/site web l'ensemble de ses consommations.

Imaginer :

  • Ce levier de low-technicisation est mobilisé dans la mesure où l'application/site web CoSoCo essaye de donner à voir à l'utilisateur quel serait son impact s'il utilisait assidument le logiciel.

19. Certification au sein de l'application (++)

Pour pouvoir voter les critères visibles, les utilisateurs devront être certifiés. Pour être certifié, il faudra une pièce d'identité officielle. De cette manière, nous pourrons vérifier qu'une personne ne possède pas plusieurs comptes. Nous avons pensé à cette alternative car il est très compliqué d'empêcher les gens de créer plusieurs comptes relatifs à une même personne, et si cette personne vote avec tous ses comptes, cela déséquilibrera le vote entre ceux qui en ont plusieurs et ceux qui n'en ont qu'un. La certification permet donc d'empêcher ce problème. En revanche, elle a un contrecoup dans la mesure où moins de personnes pourront voter. La certification ne sera pas obligatoire : les personnes qui ne veulent pas dévoiler leur identité et rester dans l'anonymat ne pourront simplement pas voter. Il s'agit donc de faire un choix entre l'anonymat pour tous mais un vote déséquilibré ou un vote équilibré mais une perte d'anonymat pour certaines personnes. Le choix des critères étant un choix important dans le cadre de notre projet, nous avons décidé de certifier les comptes. Cela permettrait d'éviter qu'une entreprise essaye de créer beaucoup de comptes pour cacher les critères qui ne l'arrangent pas (en influençant les votes).

Soutenabilité :

  • Comme mentionné ci-dessus, avec la méthode de certification, nous évitons des soucis au niveau du choix des critères d'impact et surtout de vote lié à celui-ci. Des personnes ou entreprises pourraient créer bien plus qu'un compte pour faire pencher le vote en leur faveur. C'est pour cela que la certification est à notre sens soutenable.

Convivialité :

  • La certification est conviviale car on pourra choisir ou non de faire certifier notre compte. Cependant, le vote des choix de critères ne le sera pas car la certification sera obligatoire si on veut participer au vote pour choisir les critères.

Leviers de low-technicisation :

Optimiser :

  • En choisissant de ne faire voter que les comptes certifiés, on réduit le risque que des personnes votent avec plusieurs comptes et par conséquent, on optimise le choix des critères visibles sur l'application

20. Campagne publicitaire pour faire connaître CoSoCo (+)

L'idée serait de créer une ou des campagnes publicitaires pour faire connaître CoSoCo. Elle se trouverait à la télévision et sur les réseaux (avec des comptes officiels). Certes, une campagne de publicité pollue, mais en contrepartie, si beaucoup de nouveaux utilisateurs font attention à leurs consommations, la campagne sera rentable écologiquement parlant.

Aspect convivial de la campagne :

Afin que les citoyens soient conscients de l'existence de l'application pour qu'ils puissent ou non l'utiliser, il faut la mettre en valeur, notamment à l'aide d'une campagne. Dans le but de respecter les objectifs de l'application, voici une liste de moyens de communication plus ou moins soutenables dans le cadre d'une campagne de publicité :

  • Campagne d'affiches éco-responsable : elle serait réalisée avec du papier recyclé et imprimé en encre végétale. Le secteur de la publicité extérieure s'est engagé à réduire son empreinte carbone de 20% à 48% durant les années à venir, en changeant notamment les matières premières de fabrication, le transport et la distribution. La publicité extérieure est d'ores et déjà le type de publicité le moins polluant (selon KPMG).

  • Campagne radio : parmi les différents moyens de communication, la radio est la seconde moins polluante. Elle permet notamment de toucher de nombreuses personnes de la vie active.

  • Campagne dans la presse : l'empreinte carbone de la presse tend à décroitre en raison de l'optimisation de la production de papier et de la distribution.

  • En opposition avec la publicité sur internet, la télévision et le mailing ont tendance à augmenter leur empreinte carbone en raison de l'augmentation de la pénétration des terminaux ou de l'augmentation de la consommation énergétique.

Soutenabilité :

  • Cette idée est soutenable à partir du moment où le ratio entre la pollution de la publicité et le gain écologique créé par les utilisateurs est positif.

Convivialité :

  • Cette idée n'est pas conviviale car sur beaucoup de réseaux ou à la télévision, la publicité passera, que l'utilisateur le veuille ou non. Cependant, il peut décider de la regarder ou non.

Leviers de low-technicisation :

Optimiser :

  • La publicité permettrait de faire connaître davantage l'application et plus il y a d'utilisateurs, plus l'application devient rentable car davantage de personnes vont faire attention à leur consommation.

Alerter :

  • Dans la campagne publicitaire, nous allons parler des dangers si l'on continue à consommer en masse comme nous le faisons. C'est la raison pour laquelle nous alertons.

Imaginer :

  • On imagine la création d'une nouvelle publicité pour faire connaître l'application

21. Campagne de sensibilisation dans toute la France (+)

L'idée serait de créer des campagnes de sensibilisation en présentiel, comme des conférences, dans des endroits partout en France pour faire connaître la démarche CoSoCo afin qu'un maximum de personnes puisse utiliser l'application/site web CoSoCo et prendre en compte le CoSo-Score au moment de l'achat.

Soutenabilité :

  • Cette idée est soutenable car en sensibilisant, plus de personnes seront au courant de l'existence de CoSoCo. Par conséquent, davantage d'individus vont faire attention à leur empreinte écologique :le ratio sera donc positif.

Convivialité :

  • Les gens peuvent choisir de venir ou non donc cette idée est conviviale.

Leviers de low-technicisation :

Optimiser :

  • La sensibilisation permettrait de faire connaître davantage l'application et plus il y a d'utilisateurs, plus l'application devient rentable car plus de personnes vont faire attention à leur consommation.

Alerter :

  • Dans la campagne de sensibilisation, nous allons parler des dangers si l'on continue à consommer en masse comme nous le faisons donc par définition, nous alertons.

Imaginer :

  • On imagine la création d'une nouvelle publicité pour faire connaître l'application.

22. Outil recherche de l'impact d'un bien ou d'un service (++)

L'objectif est de permettre à toute personne qui se rend sur le site ou l'application CoSoCo de pouvoir accéder aux informations concernant l'impact environnemental (selon les différents critères utilisés) de n'importe quel bien ou service. Pour cela, nous allons ajouter une barre de recherche sur la page d'accueil du site Internet et de l'application CoSoCo. Toute personne peut y accéder, même si elle ne possède pas de compte CoSoCo.

Soutenabilité :

  • Cet outil ne permet pas directement d'avoir un impact sur une des limites planétaires en tant qu'il s'agit simplement d'une nouvelle fonctionnalité de l'application/site web. En revanche, il le permet indirectement car l'utilisateur qui va s'en servir va ensuite pouvoir diminuer son impact environnemental (et donc nécessairement agir positivement sur les limites planétaires) grâce aux informations qu'il aura eues.

Convivialité :

  • Cet outil de recherche est convivial car il peut tout à fait être utilisé comme ne pas l'être selon les besoins de l'utilisateur. De plus, l'utilisateur n'a pas besoin de posséder un compte CoSoCo pour y accéder. Il lui suffit simplement de se rendre sur la page d'accueil du site ou de l'application CoSoCo.

Leviers de low-technicisation :

Optimiser :

  • La personne qui utilise cet outil n'a pas besoin de faire de très nombreuses recherches sur Internet et donc de perdre du temps lorsqu'elle cherche à connaître l'impact d'un bien ou d'un service. Il lui suffit pour cela de se rendre sur le site CoSoCo et de rentrer dans la barre de recherche le produit dont elle souhaite obtenir des informations. Toutes les données sont ainsi concentrées au même endroit et sont donc facilement accessibles.

Alerter :

  • L'outil recherche permet à l'utilisateur de s'informer facilement et rapidement sur l'impact environnemental de n'importe quel bien ou service.