Comment améliorer la prise d'échantillons en quantité et diversité par de nouveaux dispositifs de surveillance ?
Idée 1 : Robot déguisé (+)
Mise au contact d'un robot avec des capteurs intégrés, ayant la même apparence que l'individu cible
Valeurs :
Soutenabilité : Le robot analyse l'individu et vit de la même manière que lui. Comme il s'inspire de la nature, il ne peut pas détruire celle-ci.
Convivialité : Etant donné que le robot sera intégré au sein de la population de l'individu cible, il sera possible d'étudier de nouvelles interactions.
Levier :
Alerter : On cherche à comprendre la nature. On surveille les espèces dans le respect de celle-ci. La dénaturation est le plus possible limitée, contrairement à certaines techniques (prélèvement d'un individu).
Tensions :
Le robot fonctionnera en continu et récoltera énormément d'échantillons. Il faudra alors de grosses bases de données qui polluent beaucoup.
Cette technologie est difficilement adaptable à toutes les espèces : lorsque les oiseaux volent ou les invertébrés, qui ont une structure corporelle laborieusement reproductible mécaniquement (existe déjà pour les pingouins).
Idée 2 : Drones (-)
Utiliser des drones avec des capteurs pour avoir des observations à grandes échelles
Valeurs :
Soutenabilité : Il n'y a pas de destruction de l'écosystème comme le drone est dans les airs.
Convivialité : Cette technologie est assez répandue aujourd'hui (loisir, compétitions, guerre...). Ainsi, beaucoup de personnes savent piloter des drones. Elle peut permettre de suivre les sujets volants plus longtemps et ainsi récolter plus d'informations qu'un capteur statique.
Responsabilité : Le pilotage doit se faire obligatoirement par l'Homme car pour le moment lui seul peut réagir efficacement à la vue d'obstacles.
Levier :
Imaginer : Nous avons peu de données sur les insectes volants. Nous avons alors un besoin d'informations plus important que chez d'autres espèces.
Tensions :
Est-ce que les drones ne vont pas engendrer une perturbation sonore de l'écosystème ?
Il y a un gros problème d'accessibilité. En effet, les observations seront imprécises voire inexistantes dans certaines zones. Il est difficile de voler en basse altitude, étant donné qu'il y a un gros risque de collisions.
Est-ce que le drone est utile pour observer de petites espèces peu mobiles (pas efficace pour toutes les espèces) ?
Le drone est une technologie fragile. On peut facilement perdre le contrôle de ce dernier, ce qui entraîne sa chute. N'est-ce pas dangereux d'avoir autant de drones dans les airs ?
Idée 3 : Caméra embarquée sur un animal (-)
Fixer sur un animal une caméra pour étudier son comportement et celui des espèces qu'il croise
Valeurs :
Soutenabilité : C'est une manière non destructrice d'observer les individus cibles (pas de destruction d'habitat).
Convivialité : Cela permet d'observer les individus cibles dans des endroits inaccessibles (nids, terriers...) et de découvrir de nouvelles interactions.
Levier :
Imaginer : Nous pourrons avoir des informations impossibles à avoir jusqu'à présent et ainsi enrichir les bibliothèques de références d'éléments complètement inédits.
Tensions :
Est-ce que ça ne va pas changer les interactions entre individus/ espèces ?
Il y aura un besoin d'avoir de grosses bases de données comme ce capteur fonctionnera en continu.
Adaptable à toutes les espèces ? Assez solide ?
Idée 4 : Captation d'optique et de laser (IR) : (-)
Pièges photographiques avec laser pour suivre les populations de type mammifères à sang chaud.
Valeur :
Soutenabilité : Cela peut nuire car cela produit de la chaleur et peut perturber les écosystèmes et l'IR est très énergivore donc nécessite beaucoup de ressources.
Levier :
Optimiser : capteurs optimisés pour détecter les animaux la journée et la nuit.
Tension :
L'infrarouge est très énergivore.
Idée 5 : Véhicule autonome avec capteurs embarqués (--)
Utilisation d'un véhicule électrique autonome qui prélèvera des échantillons visuels et acoustiques sur tout son parcours à l'aide de capteurs embarqués
Valeurs :
Soutenabilité : La voiture est électrique donc elle est supposée avoir une émission zéro carbone. Comme c'est un moyen de donner une mobilité aux capteurs, il n'y aura pas besoin d'avoir autant de capteurs dans la nature.
Convivialité : La voiture est complètement autonome (utilisation, analyse sur place, rechargement avec l'énergie cinétique, des cellules photovoltaïques…).
Responsabilité : La voiture sans pilote est une technologie encore à l'essai et nécessite ainsi des chercheurs. D'ailleurs google a abandonné son projet de voiture autonome.
Levier :
Optimiser : Ce véhicule permettrait de réduire le nombre de capteurs du fait de sa mobilité qui permet de couvrir une plus grande zone d'observation.
Tensions :
La voiture peut écraser des individus à observer.
Le champs d'action est limité aux zones ayant des routes/chemins.
Il y a toujours le problème de recyclage des batteries.