Évaluation
Synthèse
Quelques paris
Réduire la distance producteur-consommateur :
Aujourd'hui, les aliments voyagent en moyenne 2 500 km avant d'être consommés (Equiterre, 2022). On souhaite que les utilisateurs puissent se nourrir exclusivement à base de produits locaux, c'est-à-dire dans un rayon de 30 km autour de chez eux.
Diminuer de 70% l'utilisation des machines agricoles :
Aujourd'hui, l'agriculture représente 19 % des émissions de gaz à effet de serre en France. La consommation énergétique par les engins agricoles a notamment atteint les 11 Mt de CO2 en 2019. Rita doit permettre de démécaniser à hauteur de 70%, faisant diminuer les émissions de gaz à effet de serre agricoles.
Quelques effets rebonds
Sollicitation à l'utilisation du numérique :
Le projet Rita encourage, dans un sens, l'utilisation de l'application, et donc du numérique, qui est très énergivore et consomme beaucoup de ressources.
Difficulté de réglementation :
Les particuliers qui cultivent leur potager ne sont pas nécessairement des acteurs inclus dans les normes et recommandations de préservation des ressources, ce qui pourrait entraîner une surexploitation individuelle. De plus, si des mesures venaient à être prises, le contrôle de leur application serait, en pratique, beaucoup plus difficile s'agissant de surfaces plus petites et multiples.
Augmentation des inégalités sociales et territoriales :
Rita vise à produire et consommer localement, partout sur le territoire. Seulement, pour cultiver, il faut de l'eau et la disponibilité de cette ressource n'est pas égale.
Carte mentale du diamant
Un risque de pêché du Green Washing
Absence de preuve :
Actuellement, l'application Rita n'est pas encore lancée, ainsi nous ne pouvons pas avoir de retours précis. Nous avons uniquement à disposition différents plans d'actions qui pourraient nous permettre de lutter contre de potentiels effets rebonds.
L'application permet la mutualisation des ressources agricoles, mais elle ne donne aucune preuve en ce qui concerne les méthodes/pratiques utilisées.