RITA

Si la taille de la surface des exploitations agricoles françaises ne cesse d'augmenter, leur nombre, en revanche, diminue. Rita cherche à encourager la création de nouvelles petites parcelles et à conserver les pré-existantes, ce qui implique de faire baisser la moyenne de la surface. De plus, Rita a pour objectif de limiter l'implantation d'autres grandes surfaces, qui feraient augmenter cette moyenne. L'idée est que de nouvelles exploitations de petite taille naissent et qu'ainsi, elles baissent la moyenne de la surface. En 2023, la moyenne des surfaces des exploitations était de 69 ha et d'après les projections cette valeur est amenée à augmenter de 14% (Olivia Détroyat, 2022), d'ici 10 ans. Le pari est de faire passer cette moyenne à 65,55 hectares soit une baisse de 5% par rapport à la donnée de 2023.

Pari réussi :

• Réduction de la surface des exploitations agricoles de plus de 5%

• Développement des petites exploitations locales

Pari manqué :

• Disparition progressive des petites fermes

• Augmentation de la monoculture

• Perte de biodiversité 

Aujourd'hui, 55% de nos agriculteurs ont plus de 50 ans. Ainsi, le pari est que le lancement de l'application Rita va permettre de redorer l’image de l’agriculture par la propagation de ses pratiques afin de baisser cette moyenne d’âge. L'objectif serait donc de passer de 55 % des agriculteurs ayant plus de 50 ans à un maximum de 40 %.

Pari réussi :

• Pérennité du métier

• Maintien de l'activité des fermes à faible compétitivité

Pari manqué :

• Disparition progressive de l’agriculture locale

• Diminution des productions agricoles

  

L'application Rita prend de l'ampleur et compte de plus en plus d'utilisateurs.

Le pari est que, d'ici 5 ans, 10% de la population française utilise Rita soit 6,8 millions d'habitants afin de s'investir dans la transition agroécologique.

Pari réussi :

• Développement des pratiques agro-écologiques de 5%

• Sensibilisation aux enjeux de responsabilité, de convivialité et de soutenabilité

• Favorisation des rencontres de proximité au sein des communes

• Diminution de l'empreinte carbone de la France de 5%

Pari manqué :

• Perte de temps et d'investissement 

• Consommations inutiles dues à l'usage de l'application

Aujourd'hui, les aliments voyagent en moyenne 2 500 km avant d'être consommés (Equiterre, 2022). On souhaite que les utilisateurs puissent se nourrir exclusivement à base de produits locaux, c'est-à-dire dans un rayon de 30 km autour de chez eux.

Pari réussi :

• On favorise les exploitations locales (moins de 30 km) 

• On diminue le temps et la distance moyenne du trajet des aliments : en développant la consommation locale, le kilométrage alimentaire passe de 2500 km en moyenne à 2300 km

• On encourage l'utilisation de moyens transports moins polluants : l'utilisation des transports en commun et/ou doux passe de 26% (INSEE) à 30%

Pari manqué :

• Coût d'infrastructures locales perdu par les usagers

• Continuité de l'augmentation du taux d'importation pour s'approvisionner : augmentation de 10% d'ici 10 ans

Aujourd'hui, l'agriculture représente 19 % des émissions de gaz à effet de serre en France ce qui est du à la gestion de nos terres agricoles, à la production d'engrais, à la production de produits carné mais aussi à l'utilisation de machines agricoles consommatrices de beaucoup d'énergie (fossile). La consommation énergétique par les engins agricoles a notamment atteint les 11 Mt de CO2 en 2019. Rita permet de mutualiser des ressources agricoles, ce qui permet aux utilisateurs de ne pas avoir à acheter leurs propres outils, permettant de réduire l'impact à la fabrication en réduisant le nombre d'outils à produire. Aussi, Rita permet d'obtenir une aide ponctuelle sur certains projets, permettant une main d'œuvre humaine, plutôt qu'une utilisation d'engins agricoles. Ainsi, Rita doit permettre de démécaniser à hauteur de 70%, faisant diminuer les émissions de gaz à effet de serre agricoles.

Pari réussi :

• Réduction de 5,2 Mt de CO2 émis par l'agriculture en lien avec l'utilisation des engins agricoles

Pari manqué :

• Sensibilisation sur l'impact environnemental de l'agriculture mécanisée

• Augmentation de la température de la Terre de plus de 4°C d'ici 2100