Optimisation du travail des agriculteurs
Lilian et l’optimisation de son temps
Lilian, agriculteur de 50 ans, cultive du maïs sur une parcelle de 15 hectares en Occitanie. En cette période de chaleur, il doit vérifier si ses cultures sont suffisamment irriguées et surveiller l’apparition de maladies. Plutôt que d’inspecter ses champs à pied, ce qui lui prendrait plus de trois heures, il réserve le drone IAgricole pour l’après-midi. À l’heure prévue, le drone décolle grâce à son téléopérateur et commence son vol en quadrillant la parcelle. En 20 minutes, il collecte des images, permettant d’évaluer l’humidité du sol et la santé des plantes. Une fois l’analyse terminée, l’IA détecte que seules les deux dernières rangées présentent un stress hydrique, avec une température anormalement élevée par rapport au reste du champ. De plus, elle repère trois plants sur la cinquième rangée montrant des signes précoces d’helminthosporiose, une maladie fongique du maïs. En seulement 30 minutes, Lilian obtient un diagnostic complet et applique les corrections nécessaires. Il économise ainsi plus de deux heures et demie de travail, tout en préservant ses cultures et en réduisant son impact environnemental.
Source image : https://www.canva.com/dream-lab
Béatrice veut sauver les nappes phréatiques
Béatrice, agricultrice sur une petite exploitation de betteraves, fait appel au téléopérateur présent pour réaliser des mesures et analyses par drone afin d’évaluer l’irrigation de son champ. Grâce aux données recueillies, le drone recommande d’activer l’arrosage goutte à goutte pendant une heure, mais uniquement sur les 500 mètres carrés situés au fond du champ. Cette optimisation lui permet de faire des économies précieuses, un atout essentiel pour une exploitation en développement. De plus, la réduction de la consommation d’eau est particulièrement bénéfique, surtout dans les régions sujettes à la sécheresse.
Source image : https://www.canva.com/dream-lab
Méline et ses insectes
Méline, 18 ans, a choisi de lancer sa propre exploitation de maïs après le bac. Soucieuse de l’environnement, elle s’engage dans une agriculture biologique en bannissant les produits chimiques. Grâce à la location d’un drone, le téléopérateur va le faire voler au-dessus de son terrain et l’IA va détecter précocement les maladies et les localiser avec précision. Cette technologie lui permet de minimiser l’usage d’engrais et de presque éliminer les pesticides, afin de limiter leur utilisation à environ 3%. L’intelligence artificielle lui recommande des solutions de permaculture, comme l’association de certaines plantes ou l’introduction d’insectes bénéfiques, pour protéger ses cultures de façon naturelle. Pour traiter les plants malades, elle privilégie des solutions biologiques, notamment le Trichoderma, un champignon antagoniste qui freine la propagation de l’helminthosporiose, ainsi que la décoction de prêle, réputée pour ses propriétés antifongiques. Elle utilise en parallèle, des coccinelles pour lutter contre les pucerons et des trichogrammes, de minuscules guêpes parasitoïdes, pour limiter les populations de pyrales du maïs.
Source image : https://www.canva.com/dream-lab
Eliane et son économie d’énergie
Éliane, 62 ans, travaille sur son exploitation depuis 35 ans et dispose de plusieurs équipements, dont un quad, trois tracteurs et une mini-pelle. Un après-midi, elle décide de louer un drone pour inspecter la clôture entourant son champ. Habituellement, cette vérification lui prend environ 1h30 en parcourant le terrain avec son quad. Cette fois, grâce à la caméra du drone, l’opération ne dure que 15 minutes. Non seulement elle gagne un temps précieux, mais elle économise aussi le carburant de son quad, ce qui représente une économie de plusieurs litres de carburant pour un trajet qui lui demandait normalement de parcourir toute la clôture. Cela réduit non seulement ses coûts d'exploitation, mais contribue également à la réduction de son empreinte carbone.
Source image : https://www.canva.com/dream-lab