IAgricole

Virginie, 30 ans, téléopératrice spécialisée dans la gestion de drones agricoles, commence sa journée en préparant son matériel. Avant de partir sur le terrain, elle pense à mettre en charge la batterie de secours du drone. Comme toujours, elle utilise exclusivement de l’énergie renouvelable, produite par les panneaux solaires et l’éolienne installés à proximité des locaux de l’entreprise. Une fois cette étape terminée et la batterie bien en charge, elle prend la route vers le lieu de son intervention.

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Ce jour-là, le soleil brille intensément. Arrivée sur place, Virginie sait qu’elle peut compter sur les conditions météo favorables. Elle se saisit de sa manette de contrôle, qui possède un bouton à trois positions :

• Utilisation de la batterie

• Arrêt

• Utilisation des ressources du drone (énergie solaire et roue à vent intégrée)

Elle choisit cette dernière option. Grâce aux panneaux solaires et à la petite roue à vent installés directement sur le drone, ce dernier peut s’allumer et fonctionner sans consommer sa batterie. En cas de changement soudain du temps, Virginie peut, grâce à un interrupteur de basculement situé sur sa manette, passer à l’utilisation de la batterie sans devoir faire atterrir le drone. Une souplesse précieuse pour optimiser les interventions sur le terrain.

Tom, 23 ans, vient d’intégrer Airfly comme téléopérateur après avoir obtenu son diplôme d’ingénieur. Enthousiaste mais encore novice dans le secteur agricole, il se prépare à prendre en main les drones qu’il sera chargé de piloter et de maintenir. Dès sa première journée, une formation interne l’accueille avec un module inattendu : au-delà du maniement et des systèmes embarqués, on y aborde la composition écoresponsable des drones. Tom s’étonne : contrairement aux modèles qu’il a étudiés jusque-là, souvent faits de plastique injecté et d’alliages métalliques, ces drones sont conçus à partir de pales en bois et d’un corps en carbone biosourcé.

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Curieux, Tom plonge dans la documentation technique fournie par l’équipe R&D, ainsi que dans plusieurs mémoires et thèses de fin d’études disponibles sur l’intranet de l’entreprise. Il y découvre une réflexion poussée sur le cycle de vie des matériaux, intégrée dès la phase de conception. Le bois utilisé pour les pales provient de forêts européennes certifiées FSC, principalement des essences comme le hêtre, le frêne ou le bouleau, sélectionnées pour leur légèreté, leur résistance mécanique et leur faible empreinte carbone liée au transport. Bien sûr, tous les bois sont biodégradables, mais ces essences sont aussi faciles à travailler, durables et proviennent de filières de revalorisation, évitant la coupe dédiée. Quant au corps du drone, il est réalisé en carbone biosourcé, un composite mêlant des fibres recyclées issues d’anciennes structures aéronautiques et des fibres végétales comme le lin ou le chanvre, injectées dans des résines bio-sourcées.

Tom comprend alors que l’innovation dans les drones ne s’arrête pas aux performances techniques : elle intègre désormais une dimension écologique essentielle. Non seulement ces matériaux réduisent l’empreinte carbone de fabrication, mais ils améliorent aussi les performances : les pales en bois absorbent naturellement les vibrations, ce qui stabilise le vol, tandis que le carbone biosourcé permet un gain de poids, et donc une autonomie accrue. Ce positionnement éthique et technique résonne avec les aspirations de Tom, qui se sent valorisé de participer à un projet alliant haute technologie et responsabilité environnementale. Il imagine même qu’un jour, cette approche pourra s'étendre à la formation d’autres téléopérateurs ou devenir un produit pédagogique à part entière, valorisant l’écoconception dans les métiers de demain.

Philibert, 25 ans, est téléopérateur pour un service de drones agricoles. Ce matin-là, il se rend chez Hermione, une exploitante maraîchère, pour réaliser une analyse de ses cultures. Tout semble bien parti… jusqu’au moment du décollage. Une des hélices du drone se détache brutalement et se brise en tombant au sol. Impossible de voler. Heureusement, Philibert peut compter sur l’application TrouveTout, un outil multifonction utilisé par les téléopérateurs, qui combine répertoire de pièces détachées et navigation GPS. En quelques secondes, il localise un magasin partenaire à seulement 20 minutes de route, qui a en stock le modèle d’hélice dont il a besoin. Il prend la voiture, guidé par l’app, et se rend sur place. Grâce à la politique de l’entreprise, il peut régler l’achat directement avec le compte professionnel, sans que cela ne coûte quoi que ce soit à Hermione. Une fois de retour, il remplace la pièce défectueuse et peut enfin lancer les analyses pour aider Hermione à optimiser ses cultures.

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Ce que Philibert découvre ce jour-là, c’est le fruit d’une organisation locale bien pensée. Le magasin dans lequel il s’est rendu fait partie d’un réseau territorial de maintenance agricole mutualisée. Ce réseau, soutenu par les collectivités locales et les coopératives d’agriculteurs, maintient un stock de pièces essentielles dans plusieurs points relais ruraux, choisis pour leur accessibilité. Ces relais ne sont pas de simples boutiques : ce sont parfois des ateliers multi-services, parfois même des tiers-lieux agricoles, qui ont été équipés pour servir de points de dépannage rapides. Les pièces les plus courantes (comme les hélices, les batteries, les capteurs) y sont stockées en petite quantité mais renouvelées régulièrement. Cette approche évite aux téléopérateurs et agriculteurs des délais de livraison trop longs, tout en favorisant une logique de circuit court pour la réparation, essentielle dans un contexte où les interventions doivent souvent être faites rapidement, notamment en période de stress climatique ou de récolte imminente.

Norbert, 23 ans, vient de rejoindre Agrifly en tant que téléopérateur. Avant de commencer, il suit une formation de 3 jours axée sur le pilotage, la maintenance et la réparation des drones agricoles. Le premier jour, il apprend à piloter le drone en tenant compte des conditions météorologiques. Le deuxième jour, il découvre la simplicité de la maintenance : les drones sont conçus de manière modulaire, avec des pièces faciles à remplacer, un peu comme un jeu de LEGO. Grâce à des notices claires, il apprend à démonter et remonter les moteurs, les hélices et les batteries sans difficulté. Le troisième jour, il apprend à diagnostiquer et réparer les pannes courantes. Cette formation certifiante permet à Norbert, ainsi qu’à d’autres opérateurs, de devenir autonome dans l’entretien des drones. Agrifly propose ainsi un modèle innovant où la simplicité de conception et une formation accessible permettent aux opérateurs de gérer facilement leurs équipements, garantissant une maintenance rapide et efficace pour les agriculteurs.

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Kim est téléopératrice et travaille aujourd'hui chez l'agriculteur Séraphin. Le drone a fait une chute et un des bras tenant les hélices s'est cassé. Elle est déjà allée chercher la pièce remplaçante grâce à l'application TrouveTout. La pièce peut maintenant être changée. C'est la première fois qu'elle doit faire ça depuis sa formation, elle est un peu stressée ! Mais finalement il s'avère que chaque pièce peut être remplacée très facilement. Elle doit d'abord dévisser l'hélice avec un des tournevis trouvé dans la boîte à outil. Il n’y a que 3 tailles de vis. Il y a aussi des vis de rechanges dans la boîte à outil. Elle dévisse ensuite le bras qui est cassé pour maintenant visser le nouveau bras. Elle revisse ensuite l'hélice et le tour est joué ! Si une autre pièce avait été cassée, le concept aurait été similaire , elle peut changer les pièces indépendamment les unes des autres.

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