Intelligence Artificielle

Géraldine et le défi d'une IA réfléchie

Géraldine est chargée d’implanter l’intelligence artificielle dans un drone. Pour mieux comprendre les enjeux, elle mène des recherches sur les capacités des IA et découvre leur forte consommation énergétique. L’IA générative nécessite d’importantes ressources en électricité, en eau et en métaux rares, avec un impact environnemental s’étendant de sa fabrication à la gestion de ses équipements en fin de vie. Consciente de ces défis, Géraldine décide de rationaliser l’usage de l’IA en développant un système unique capable d’analyser plusieurs domaines. De plus, les différents impacts sur la plante vont être causés par différentes causes qui sont toutes liées les unes aux autres. Son objectif est d’optimiser les ressources en limitant le nombre d’IA utilisées, tout en assurant une gestion efficace des conditions météorologiques, de l’agriculture durable et de l’utilisation de l’eau. Elle espère ainsi réduire l’empreinte écologique du drone tout en maintenant des performances optimales.

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Josette en galère et l’appel du téléopérateur

Ce matin-là, Josette, une agricultrice expérimentée mais à bout de nerfs, contemple ses rangées de tomates et de courgettes, l’air accablé. Les dernières intempéries ont transformé une bonne partie de son potager en champ de boue. Les feuilles jaunissent, les tiges ploient, et une fine couche blanchâtre commence à apparaître sur certains plants. Dépassée, elle décide d’appeler le service d’assistance agricole mutualisée. Rapidement, Robert, un téléopérateur aguerri, prend en charge sa demande. Il la rassure et lui annonce qu’il va faire intervenir le drone pour évaluer la situation de manière précise.

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L’analyse et les résultats

Quelques minutes plus tard, le drone survole les cultures de Josette, capturant des images multispectrales et recueillant des données sur l’humidité du sol. L’intelligence artificielle intégrée commence l’analyse en temps réel. Peu après, Robert reçoit un rapport détaillé. Le diagnostic est clair : les fortes pluies ont provoqué un engorgement du sol. L’eau stagnante a affaibli les racines et favorisé le développement de moisissures, notamment sur les tomates. L’IA précise que la situation nécessite une intervention rapide, sans quoi les cultures risquent de dépérir davantage.

Première suggestion : la permaculture

L’intelligence artificielle, qui privilégie des approches soutenables, oriente d’abord ses recommandations vers des solutions inspirées de la permaculture. Elle propose à Josette de planter des espèces absorbantes comme la sauge et le thym, capables de capter l’excès d’humidité tout en renforçant la biodiversité de la parcelle. Elle recommande aussi la création de rigoles naturelles et de fossés végétalisés, qui guideraient l’eau hors des zones sensibles tout en préservant la structure du sol. Robert explique ces mesures à Josette, qui semble rassurée à l’idée d’adopter des solutions naturelles et durables.

En cas d’urgence : solution chimique ciblée

Cependant, l’IA reste pragmatique : si la situation s’aggrave rapidement, une action plus directe pourrait être nécessaire. En complément des pratiques naturelles, elle suggère l’usage ponctuel d’un traitement antifongique biodégradable, à base de cuivre ou de bicarbonate, pour stopper la prolifération des moisissures sur les plants déjà atteints. Ce recours chimique reste encadré et mesuré, à n’utiliser que si les conditions ne permettent pas d’attendre les effets des méthodes naturelles. Robert présente ces options à Josette, en insistant sur l’importance d’un suivi attentif les prochains jours.