Présentation

Microscope low-tech

L'objectif est la lowtechisation d'un microscope fait à partir d'une imprimante 3D détournée

Image de démonstration du microscope concerné par l’étude

Crédits :

Image by David Rousseau from Youtube

Objectifs du projet

  • Fournir un outil de microscopie abordable et facilement réparable.

  • Favoriser l’auto-fabrication et l’enseignement des techniques de microscopie.

  • Réduire l’empreinte carbone en utilisant des matériaux locaux et recyclables.

  • Développer une documentation open-source pour la réplication du projet

Produits du projet

  • Un microscope fonctionnel monté sur une imprimante 3D modifiée.

  • Un guide de fabrication et d’assemblage en open-source.

  • Une plateforme de partage d’expériences et d’améliorations communautaires.

  • Des modules optionnels pour adapter le microscope à différents usages.

Utilisateurs du projet

  • Enseignants et étudiants en biologie, physique et chimie.

  • Utilisateurs de Fablabs et makerspaces.

  • Chercheurs dans des pays en développement.

  • Chercheurs en laboratoires de recherche en low-tech et open hardware.

  • Professionnels de la microscopie souhaitant une solution plus accessible.

Compléments

  • Possibilité d’expérimentation avec des sources lumineuses alternatives.

  • Intégration d’une interface connectée pour partager les données en open-access.

  • Exploration de matériaux biosourcés pour les pièces imprimées en 3D.

  • Ce projet vise à démontrer comment une approche low-tech peut révolutionner l’accès à des outils scientifiques en rendant la microscopie plus inclusive et durable.

Une idée phare

  • Utilisation de pièces récupérées pour la fabrication :

    Afin de réduire l’empreinte du microscope, l’idée est d’utiliser des matériaux de récupération et non d’en produire de nouveaux, ce qui ne serait pas en accord avec la démarche de lowtechisation. Tout d’abord, on pourrait très bien récupérer des lentilles et des objectifs dans des vieilles caméras ou des projecteurs, ainsi que des capteurs de caméra de téléphones. Il faudrait aussi récupérer des moteurs pas à pas, notamment dans les imprimantes et les scanners, mais aussi dans des vieux disques durs, lecteurs de cassettes/DVD/CD, machines à coudre électroniques. Une autre possibilité est de récupérer des rails et des courroies qu’on trouve également dans des imprimantes et des lecteurs de disques et autres appareils électroniques. Finalement, on pourrait utiliser des plateaux de glissière récupérés de l’imprimante 3D ou d’appareils de téléphonie fixe. Une carte Raspberry Pi est déjà utilisée. En cas de besoin d’équipement électronique comme des câbles, des connecteurs, etc.. Une solution serait d’en récupérer sur de vieilles télévisions ou radios.

  • Utilisation d’un firmware open-source personnalisable :

    L’objectif est de rendre accessible à tous les plans du microscope ainsi que le code de l’ordinateur associé. Les plans ainsi partagés librement pourraient toucher une plus grande partie du globe, notamment les pays qui n’auraient pas le budget pour acheter ces plans et codes ou bien pour financer leurs propres chercheurs et centres de recherche. Il faudrait néanmoins trouver ou créer une plateforme sécurisée pour partager de tels documents assez confidentiels : il ne faudrait pas que quelqu’un puisse détourner et modifier les plans ou les codes sans qu’il n’y ait de vérification au préalable. Cependant, il serait intéressant de pouvoir proposer des nouveaux codes ou plans plus simples, et ainsi de pouvoir mettre à jour les documents proposés sur la plateforme.

Crédits

  • Auteur et autrice de cette version : Inès Monin, Hugo Tessier

  • Suiveur : David Rousseau