Idéation

Méthodologie de l’idéation

Grace à la veille, nous avons fait émerger des idées intéressantes à propos du projet. Après une phase de brainwriting et de brainstorming, nous avons effectué un travail d’analyse pour chaque entrée. Nous les avons mises en lien avec les valeurs, leviers et tensions de la lowtechisation qui peuvent être retrouvées sur le cours de Mr Crozat (UTC) sur https://librecours.net/courses/is03/. Puis nous avons ajouté une note de pertinence (-- / - / + / ++). Ces idées sont classées selon le besoin auquel elles répondent.

Best-of

Section

Idée 1 à retrouver dans la section : En quoi le projet peut-il favoriser l'auto-fabrication et l'enseignement des techniques de microscopie ?

Idée 2 à retrouver dans la section : Comment optimiser la réparation du microscope ?

Idée 3 à retrouver dans la section : Comment réduire l'empreinte sur la Terre de notre produit ?

Idée 1 : Avoir des procédés d'analyse et de benchmark réalisable par tout un chacun

Les méthodes de mesure et de benchmarking jouent un rôle essentiel en microscopie analytique, car elles garantissent des résultats uniformes, facilitent les comparaisons et établissent des normes. Cependant, ces procédés sont actuellement coûteux et chronophages, nécessitant un équipement spécialisé et une expertise technique avancée. Cela limite l’accessibilité du smart scanning et, plus largement, de la microscopie. L’objectif serait donc de repenser ces méthodes, de les documenter en anglais et de les rendre accessibles à tous (techniquement et socialement). Pour répondre aux besoins variés des utilisateurs, ces procédés pourraient être déclinés en plusieurs niveaux de complexité. Par exemple, un chercheur de l’Institut Pasteur travaillant sur le phénotypage de plantes pour des vaccins n’aura pas les mêmes exigences qu’un enseignant souhaitant initier ses élèves à la microscopie ou qu’un amateur observant des plantes dans son garage. Néanmoins, ces approches partagent des bases communes, d’où l’idée de créer des protocoles modulables selon une échelle de complexité adaptée à chaque usage.

Idée 2 : Avoir un système facile à assembler, avec peu de pièces différentes

Afin de pouvoir réparer le microscope plus facilement, il serait intéressant d’avoir un minimum de pièces, potentiellement imprimées en 3D, qui suivraient un certain alignement afin de pouvoir s’emboiter les unes aux autres et ainsi se démonter sans difficulté. On pourrait ainsi isoler rapidement la partie endommagée du microscope et, si possible la réparer, ou alors la remplacer. Des recherches ont montré qu’il suffisait de 5 pièces différentes grâce à une technique d’assemblage PCR (note de lecture 3D Printing a Low-Cost Miniature Accommodating Optical Microscope).

Idée 3 : Récupération de matériaux techniques (téléphone, caméra, lecteurs DVD, imprimante)

Afin de réduire l’empreinte carbone du microscope, l’idée est d’utiliser des matériaux de récupération et non d’en produire de nouveaux, ce qui ne serait pas en accord avec la démarche de lowtechisation.

Tout d’abord, on pourrait très bien récupérer des lentilles et des objectifs dans des vieilles caméras ou des projecteurs, ainsi que des capteurs de caméra de téléphones.

Il faudrait aussi récupérer des moteurs pas à pas, notamment dans les imprimantes et les scanner, mais aussi dans des vieux disques durs, lecteurs de cassettes/DVD/CD, machines à coudre électroniques. Une autre possibilité est de récupérer des rails et des courroies qu’on trouve également dans des imprimants et des lecteurs de disques et autres appareils électroniques. Finalement, on pourrait utiliser des plateaux de glissière récupérés de l’imprimante 3D ou d’appareils de téléphonie fixe.

Une carte Raspberry Pi est déjà utilisée. En cas de besoin d’équipement électronique comme des câbles, des connecteurs, etc.. Une solution serait d’en récupérer sur de vieilles télévisions ou radios.

Autres idées

  • Auto-diagnostic et automatisation de la maintenance

  • Remplacement des lentilles pour des utilisations variées

  • All in English

  • Compatibilité avec de nombreux langages de codes

  • Utilisation d'outil communautaire open-source

  • Avoir des documents et des plans en open-source

  • Utilisation d'accroches normalisées

  • Utilisation de pièces en bois CNS / en plastique imrpimée en imprimante 3D

  • Utilisation de LEDs

  • Utilisation de panneaux solaires pour la recharge