Comment réduire l'empreinte sur la terre de notre produit ?
Récupération de matériaux techniques (téléphone, caméra, lecteurs DVD, imprimante) (++)
Afin de réduire l’empreinte du microscope, l’idée est d’utiliser des matériaux de récupération et non d’en produire de nouveaux, ce qui ne serait pas en accord avec la démarche de lowtechisation.
Tout d’abord, on pourrait très bien récupérer des lentilles et des objectifs dans des vieilles caméras ou des projecteurs, ainsi que des capteurs de caméra de téléphones.
Il faudrait aussi récupérer des moteurs pas à pas, notamment dans les imprimantes et les scanners, mais aussi dans des vieux disques durs, lecteurs de cassettes/DVD/CD, machines à coudre électroniques. Une autre possibilité est de récupérer des rails et des courroies qu’on trouve également dans des imprimantes et des lecteurs de disques et autres appareils électroniques. Finalement, on pourrait utiliser des plateaux de glissière récupérés de l’imprimante 3D ou d’appareils de téléphonie fixe.
Une carte Raspberry Pi est déjà utilisée. En cas de besoin d’équipement électronique comme des câbles, des connecteurs, etc.. Une solution serait d’en récupérer sur de vieilles télévisions ou radios.
Valeurs :
soutenabilité (ressources)
Leviers :
optimisation (alterindustrie)
Tensions :
/
Utilisation pièce en bois CNC / en plastique imprimé en 3D (++)
On pourrait utiliser des pièces en bois CNC (contrôle numérique par ordinateur) pour la structure du microscope. L’avantage est que le bois est un matériau solide et léger. De plus, grâce à une machine CNC on pourrait découper des pièces précises.
Pour des supports personnalisés, il est intéressant d’envisager l’impression en 3D de certaines pièces complexes et modulables. Cela permet également d’avoir un système qui s’assemble facilement.
Cela implique de réaliser des plans de conceptions très précis (dimensions, matériaux, interface de montage, tolérance..) en 2D et en 3D. Un inconvénient serait alors l’adaptabilité, en effet il faudrait réaliser à l’identique tous les microscopes et cela ne laisserait pas la place au choix des matériaux disponibles en fonction du public visé. Il pourrait également être compliqué de le combiner avec des matériaux de récupération qui n’auraient pas les bonnes dimensions.
Valeurs :
soutenabilité (ressources), convivialité (simplicité)
Leviers :
optimisation (alterindustrie)
Tensions :
/
Utilisation de LEDs (+)
L’éclairage de l’échantillon pourrait se faire grâce à des LEDs pour une plus faible consommation d’énergie. Il en existe des blanches pour un éclairage classique, et des RGB pour avoir des effets de couleur. L’intensité de l’éclairage pourrait se contrôler de façon manuelle avec un potentiomètre ou un interrupteur, ou via un contrôle électronique. Cependant, le contrôle électronique ajouterait des lignes de code qui ne sont pas forcément nécessaires.
Valeurs :
soutenabilité (ressources)
Leviers :
/
Tensions :
/
Utiliser des accroches normalisées (+)
L’utilisation d’accroches normalisées pour la construction et le maintien des outils en position est primordiale lorsque l’on étudie la notion de cycle de vie du produit. Concevoir certaines pièces spécifiques est indispensable pour le projet. Cependant, la présence de pièces de « grandes séries » communes à de nombreux produits est nécessaire pour rester en phase avec les valeurs et les objectifs du projet. Ces systèmes d’accroches peuvent aller du système Velcro aux normes ISO des vis.
Valeurs :
convivialité (simplicité)
Leviers :
politisation (fermeture)
Tensions :
/
Utilisation d'un capteur solaire pour de la recharge (-)
La présence d’un capteur solaire nécessite l’ajout d’éléments tels que le panneau en lui-même, des systèmes de conversion d’énergie voire du stockage. Cependant, cet ajout apporterait une capacité d’autonomie au microscope. L’autonomie ne signifie pas ici que le microscope peut fonctionner sans prise , ceci signifie que le microscope a une autre source d’énergie que l’électricité provenant d’une prise secteur. Ainsi, le produit est plus résilient et ne sollicite pas toujours la même source.
Valeurs :
soutenabilité (ressources)
Leviers :
/
Tensions :
croissance (innovation), consumérisme (besoin)
Utilisation d’une dynamo pour la recharge des LEDs et la puissance nécessaire au fonctionnement (-)
L’ajout d’un système de dynamo pour alimenter les LED, le Raspberry Pi et les moteurs du microscope enderscope présente plusieurs avantages. Il permet une autonomie énergétique, notamment dans des environnements isolés ou mobiles, réduisant ainsi la dépendance à une source d’alimentation externe. Toutefois, ce système présente aussi des inconvénients : la quantité d’énergie générée par une dynamo est limitée et pourrait ne pas suffire à alimenter en continu tous les composants, notamment un Raspberry Pi qui a une consommation élevée surtout lors des phases d’analyse. De plus, la mise en œuvre mécanique et le stockage de l’énergie peuvent complexifier le design global du dispositif.
Valeurs :
soutenabilité (ressources), convivialité (autonomie)
Leviers :
plolitisation (fermeture)
Tensions :
consumérisme (besoin)