Outil « Fermeture »
L'outil fermeture
La fermeture se définit comme étant : l'organisation de la fin de la création, de la production et de l'usage de certaines technologies via la mise en place de stratégies de sobriété, voire de peurs ou d'interdits. La fermeture s'oppose à l'ouverture qui est le moteur de notre trajectoire de développement, le paradigme dominant de l’économie et de l'ingénierie (cours IS03).
Nous avons donc évalué la fermeture de notre projet en nous posant les deux questions suivantes :
Quelles sont les infrastructures que notre projet pourrait conduire à fermer partiellement ou complètement ?
Quelles sont les politiques de fermeture qui pourraient favoriser la réalisation de notre projet ?
Si on développait massivement l'usage de notre service alors on aurait plus besoin d'autant de voitures individuelles par foyer et donc on pourrait envisager de fermer progressivement, ou du moins de diminuer la vente de voitures aux particuliers. On pourrait aussi envisager la fermeture des stations essence pour en faire des espaces de rechargement électrique, voire certaines routes ou les autoroutes que nos véhicules n'emprunterons plus.
Si on développait massivement l'usage de notre produit alors on aurait plus besoin des différents constructeurs de voitures et on pourrait envisager donc de fermer plusieurs unités de production et n'en garder que le nombre nécessaire à la production des pièces de rechange de nos véhicules. Ces unités seront dans un premier temps utilisées pour produire les nouveaux véhicules puis à leur tour fermées car le but du projet n'est pas de produire des véhicules en continu pour les vendre mais de pouvoir les faire réparer facilement.
Si on fermait la vente de voitures thermiques grand public (projet de l'Union Européenne en 2025), alors on aurait besoin de notre produit pour :
gérer cette fermeture et la transition d'une mobilité individuelle vers une mobilité douce
et/ou se substituer à ce mode transport.
Répondre à une demande nouvelle et croissante.
Stratégies
Stratégies
L'enjeu autour des ruines de la fermeture des voitures individuelles, réside au sein des déchets qu'elles représentent, on pourrait penser à réutiliser ses ruines dans la production de nos flottes communes, par exemple pour la récupération des sièges, ou des systèmes mécaniques, bien que toutes les plateformes de production ne seront pas réquisitionnées, étant donné que notre projet ne prétend pas à une production de masse et à la chaîne comme les véhicules d'aujourd'hui. On pourrait envisager par exemple la récupération des pneus en bon état, des rétroviseurs, des commandes de direction...
Sinon les recycler pour d'autres utilisations, dans d'autres systèmes, objets ou produits du quotidien, par exemple pour des objets de décoration, comme dispositif pédagogique ou expérimental dans les établissements d'enseignement scolaire, radios, éclairage, réutilisation de la tôle ou encore mettre ses voitures à disposition pour former les mécaniciens de notre projet...
De plus, on pourrait adapter les stations essences pour y implanter les stations pour nos véhicules alternatifs. Il est en revanche important de prendre en compte le coup économique et écologique de dépollution de leurs cuves avant leur réutilisation (ex : captation des eaux de pluies), mais aussi les techniques empruntées, passer par un sous-traitant possédant déjà le savoir-faire serait sans doute la solution souhaitable.
Les anciennes usines de voitures pourront se reconvertir dans la production des flottes communes, même si la production des véhicules de la flotte commune ne mobilisera pas toutes les anciennes machines comme les technologies utilisées ne sont pas aussi poussées et elles ne possèdent pas tous les équipements superflus.
Cependant, une fois produites, elles ne seront plus toutes nécessaires étant donnée que nos flottes sont pensées pour avoir une durée de vie importante (100 ans pour les voitures) et ne plus rentrer dans la consommation actuelle des voitures qui est abusive et fonctionnant sous le phénomène de mode. Ainsi, ce problème causera sans doute des problèmes importants en terme de perte d'emploi dans l'industrie automobile mais peut-être la possibilité de reconversion dans les services de maintenance des flottes qui demandera de la main-d'œuvre. Les personnes travaillant dans l'automobile pourront suivre une formation afin d'acquérir les techniques requises pour les flottes communes.