Eco-conception : le brouillard à venir
Explique la méthodologie et donne des conseils pour juger si une prestation d'aide à l'éco conception est bonne.
Pour un accompagnement à l'éco conception, la méthodologie propose :
3 conditions :
Réduire l'empreinte environnementale du service, qu'il soit numérique ou non.
Répondre avec pertinence aux besoins exprimés par les usagers.
Partir du principe que la numérisation n'est pas forcément la meilleure option pour répondre aux deux premiers points.
7 piliers :
Favoriser la durée de vie des équipements
Réduire la consommation de ressources (environnement comme informatique) en valeur absolue.
Favoriser sa propre durée de vie en répondant à des besoins pertinents à moyen et long terme et en facilitant le travail de maintenance et d'évolutions.
Etre optimisé pour les conditions d'accès les plus difficiles (équipement ancien ou peu puissant, peu de réseau, données payantes).
L'éco-conception numérique n'est que la partie d'un cercle vertueux qui intègre accessibilité, respect de la vie privée, open data, logiciel libre, etc...
Le partage et la documentation du travail effectué doit être la norme, pas l'exception.
Le travail effectué doit être mesuré et doit s'intégrer dans une démarche pré-existante de transformation écologique.
La méthodologie questionne l'optimisation en se demandant si optimiser c'est éco-concevoir. Elle rappelle aussi que la sobriété numérique concerne autant la conception du service que les dispositifs et les fluxs matériels nécessaires à son fonctionnement. Moins le service fait appel à des ressources externes (librairies externes) et à des ressources informatiques (puissance CPU/RAM, débit réseau) et plus le service sera résistant en cas de réduction des flux (réseau saturé ou restreint) ou en cas d’évènements exceptionnels (catastrophes naturelles, coupure de câbles, panne serveur, etc.).