Paris
Paris n°1 : Plus de 1,5% de la population française télécharge Insectarie
Description :
Insectarie est une application mobile de référencement d'insectes et d'arthropodes participative. En effet, elle permet aux citoyens de participer à la surveillance de la biodiversité en prenant des échantillons photos ou vidéos avec leur téléphone et de les poster sur l'application. Les chercheurs pourront utiliser ces données pour leurs recherches en cours et diffuser ces informations sur des bases de données scientifiques mondiales. Ainsi, plus il y aura d'utilisateurs, plus il y aura d'échantillons récoltés et plus le manque d'informations sur les arthropodes et insectes sera comblé.
Cette application favorisera également la sensibilisation des citoyens à la protection de l'environnement. Même si le changement climatique est un sujet très présent dans les médias, nos modes de vies changent lentement. En développant l'intérêt des citoyens utilisateurs de l'application pour les questions environnementales, on augmenterait les chances que ces derniers fassent des efforts au quotidien, ce qui aurait un impact énorme d'un point de vue écologique.
Evaluation :
Le poids d'une photo correspond à sa taille multiplié par 3. Une photo de 1000 pixels aura un poids de 2,86Mo.
Imaginons que les citoyens soient assidus et prennent en moyenne 5 photos par jour, avec les 1,5 % de le population française, on aurait déjà 14,3Mo par personne pour les 5 photos et donc 5 219,5 Mo/an et par personne. Les 1,5% enverraient donc 5 167 305 000 Mo/ an et par personne, ce qui équivaut à 5 167 305 Go/an et par personne.
Pari réussi :
Plus de 1,5% de la population française, soit plus de 101 715 personnes, téléchargent et utilisent régulièrement l'application (au moins une fois par an en France), sachant que l'application peut être téléchargée mondialement.
(Comparaison faite avec des application d'identification d'insectes comme « picture insectes id » et « obsidentify » sur Play store)
Du fait de son succès, l'application continue continuellement d'être téléchargée sur le long terme
2 nouveaux insectes sont identifiés tous les jours dans le monde.
Changement des modes de vie actuels des ménages pour des modes de vie plus respectueux de l'environnement (consommer bio, local, des quantités raisonnées, prendre des transports zéro carbone…)
Sensibiliser toutes les classes car 1% des plus riches émettent autant de CO2 que 2/3 de l'humanité (selon Oxfam France)
Pari manqué :
Peu de téléchargements de l'application
Une implication des utilisateurs occasionnelle ou sur sur une courte durée
Peu de découvertes malgré l'augmentation du nombre d'échantillons
Dysfonctionnement de l'application : photos prises par les utilisateurs sont de mauvaise qualité rendant impossible l'identification des espèces
Surcharge d'échantillons impliquant un trop grand flux de données qui n'est pas exploitable par le système.
N'incite pas les utilisateurs à changer leur mode de vie car ils souhaitent juste se divertir en observant des animaux et utiliser la version premium de l'application
Paris n°2 : Rendre mobile les capteurs de surveillance de la biodiversité
Description : Que ce soit avec un robot déguisé, un drone, ou une voiture miniature autonome, l'observation des insectes et arthropodes est rendue mobile. Le déplacement permet d'augmenter le périmètre d'observation à 500 mètres, d'observer les interactions au sein d'une même espèce ou entre espèces et de suivre plus précisément le mouvement des individus (en particulier des insectes volants).
Pari réussi :
Les technologies mobiles s'intègrent parfaitement, sans dénaturer l'espace environnant, et permettent alors d'avoir des informations inédites
50 drones, 50 robots déguisés et 50 voitures miniatures autonomes sont mis en service dans toute la France, soit 150 capteurs mobiles
En couplant ces 3 technologies, on pourrait pouvoir observer toutes les zones terrestres et ainsi augmenter drastiquement notre niveau de connaissances sur les insectes (passer de 80% d'inconnu à 80% de connu)
Les 150 capteurs mobiles couvrent 30% du territoire forestier, soit 5,13 millions d'hectares de forêts, chaque capteurs réussi donc à couvrir 34 200 ha de forêts et 50 chercheurs s'occupent du pilotage des drones.
Pari manqué :
Un drone transportant un petit colis émet 70g de carbone, on pourrait comparer notre caméra/appareil photo au colis. En revanche si le drone vole beaucoup, son émission augmenterait.
« Selon une étude de Carnegie Mellon University, l'utilisation d'un drone pour un petit colis émet en moyenne 84 % de moins de gaz à effet de serre qu’un camion diesel. Il utilise aussi 94 % d'énergie en moins que ce dernier.
La livraison d'un petit colis et mettrai seulement 70 g de CO2.» https://wearegreen.io/article/lempreinte-carbone-des-drones-solution-innovante-ou-desastre-environnemental#8447b9bc-a7f7-46ad-be4e-a96a7a2ebb69
Adaptation infructueuse : impact négatif sur l'environnement lors du fonctionnement, observation impossible dans certaines zones...
Stagnation du 80% d'insectes inconnus sur Terre
Appropriation de ces technologies pour de mauvaises actions
Paris n°3 : 100 personnes par région s'inscrivent en tant qu'observateurs bénévoles
Description : Les référents spécialistes de chaque région sont chargés de recruter des bénévoles pour participer au projet BioMonitoring participatif. Les données photographiques que les bénévoles collectent sont mis sur un forum qui sert à alimenter les recherches des chercheurs du CNRS. Plus il y a de bénévoles, plus il y a de données récoltées sur du long terme et plus les chercheurs peuvent avancer dans leurs études.
Pari réussi :
100 bénévoles se mobilisent dans chaque région et participent activement à la collecte de données
100 bénévoles par région s'inscrivent entre Janvier 2025 et Avril 2025 en envoyant une lettre de motivation par mail au responsable du projet
Grâce aux bénévoles inscrits,1To de données photos utilisables par région en moyenne est générée
20% d'espèces d'insectes en plus sont connues au bout de 5 an de fonctionnement grâce à l'analyse des chercheurs du projet
Des prévisions plus précises peuvent être réalisées grâce aux données collectées manuellement en un an
Les appareils photos prêtés aux bénévoles ont coûté environ 40 000€ par région (soit environ 400€ l'appareil photo en reconditionnée)
Nous ne fabriquons pas plus de capteurs, le nombre reste stable et donc il y a moins d'extraction de terres rares pour les matières premières
La population prend conscience de la nature et de son lien à la biodiversité et donc de la nécessité de la protéger
Pari manqué :
Moins de 50 personnes se mobilisent dans chaque région car le projet n'attire pas
Les chercheurs peinent à recenser toutes les espèces dans chaque région
Ils ont besoin de plus de 50% de capteurs en plus sur une année pour les aider, alors il faut en fabriquer plus et de plus en plus performants
Le besoin en capteurs pour mener les recherches à bien augmente, les extractions en terres rares pour fabriquer ces capteurs augmentent de 10% chaque année