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La gestion des connaissances est une discipline qui se penche sur les problématiques relatives à l'identification, l'analyse, la formalisation des connaissances, leur organisation au sein d'une mémoire, ainsi que du partage des connaissances au sein d'une communauté d'acteurs.

Dans cette discipline, on distingue les concepts de "données", d' "informations" et de "connaissances".

Une donnée peut être définie comme une observation ou une mesure qui n'a pas encore été interprétée, qui n'a pas de sens toute seule (par exemple les nombres "18 ou "01100011 01101000 01100001 01110100" seuls).

Une information est un contenu ayant du sens, une donnée interprétée (par exemple "le nombre 18 est une température en °C", ou bien "le nombre 01100011 01101000 01100001 01110100 est le code binaire ASCII du mot chat").

Le processus d'interprétation est l'action de donner du sens à une donnée. Le résultat de l'interprétation dépend des opérations cognitives de l'acteur, basées sur les opérations logiques qu'il peut réaliser et sur sa mémoire. (Par exemple la donnée "chat" sera interprétée par une personne française comme une référence à l'animal domestique que nous connaissons bien. Pour une personne anglaise, cette donnée sera interprétée comme une référence à l'action de discuter).

Une connaissance est une information appropriée par un acteur et qui lui donne une capacité d'action. La frontière entre "information" et "connaissance" dépend donc de l'acteur lui-même. (Par exemple, l'information "La tomate est un fruit" ne donne pas la même capacité d'agir à un maraicher en agriculture biologique qu'à un fabricant de roulement à bille. Le maraicher pourra déduire de cette information que la tomate provient d'une fleur, qui a besoin d'être pollinisée. Il saura donc que ses activités maraichères doivent favoriser la venue des abeilles. Le fabricant de roulements à bille ne peut pas faire grand-chose de cette information.)

Le concept de « savoirs » est généralement plus macro que celui de « connaissance ». Le « savoir » peut être défini comme étant un ensemble de connaissances permettant, dans un domaine donné, de mener des actions dans divers contextes.

2 types de connaissances sont souvent distinguées : les connaissances tacites et les connaissances explicites. Cette théorie a été proposé pour la première fois par Nonaka et Takeuchi en 1995.

Les connaissances tacites sont présentées comme étant propres à chaque individu

Les connaissance explicites sont présentées comme étant les connaissances compréhensibles et exprimables par plusieurs individus. Les connaissances explicites peuvent donc être inscrites sous forme d'information dans des documents écrits par exemple.

Les systèmes de gestion des connaissances (SGC) sont des outils qui, en général, visent à pérenniser et diffuser des connaissances dans un réseau d'acteur, et donc sa capacité à agir. Les principales tâches d'un SGC sont donc d'acquérir la connaissance, de l'organiser dans une mémoire, puis de gérer le partage de ces connaissances au sein du réseau d'acteur.

L'organisation de la connaissance est utile afin de rechercher et trouver la connaissance plus facilement. Cela peut également permettre de traiter des informations de manière automatique.

Organisation du site pourrait être inspiré du site ci-dessous :

https://www.jamesdysonaward.org/past-winners/

L'arborescence du site et les liens entre les différents contenus sont encore à définir.

L'acquisition est l'action d'acquérir un savoir. Elle peut passer par la recherche documentaire, la réponse à des formulaires, des interviews ...

Le contenu pourra prendre la forme d'article, de tutoriels, de vidéos ou de publications partagées par les utilisateurs.

Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Gestion_des_connaissances

J.-L. Ermine, Management et ingénierie des connaissances - Modèles et méthodes. 2007. [En ligne]. Disponible sur: https://hal.science/hal-00986764/

I. Nonaka et H. Takeuchi, The Knowledge-Creating Company: How Japanese Companies Create the Dynamics of Innovation. Oxford University PressNew York, NY, 1995. doi: 10.1093/oso/9780195092691.001.0001.