Notes de Lectures associées au thème Low-Tech
Clément COLIN et Antoine MARTIN - 2021
Ergonomie et low-tech
Identification
MARTIN, Antoine et COLIN, Clément, 2021. Ergonomie et low-tech: Représentations et attitudes vis-à-vis du low-tech, intention d’utilisation et problèmes perçus pour 10 low-techs. Low-tech lab.
Rapport du Low-tech Lab : https://lowtechlab.org/media/pages/actualites-blog/ergonomie-et-low-tech/6a9b22edbd-1635865837/ergonomie-et-low-tech-contenu_compressed.pdf
Perception de la Low-tech
La low-tech est perçue comme simple, durable, utile et accessible. Le low-tech s'inscrit aussi dans trois thèmes : ses enjeux environnementaux et sociétaux, les conditions de transition et les technologies à adopter ou abandonner. Ainsi tout projet low-tech doit se référer à ces perceptions pour attirer l'attention et l'appréciation.
Faiblesse de la Low-Tech
Pour les utilisateurs, les problèmes liés à la low-tech les plus récurrent sont ceux d'incompatibilité et de contraintes liés à son utilisation, le manque d'information, les fonctionnalités manquantes, la performance et la fabrication et l'installation.
Il faut donc penser à prévoir et gérer ce genre de problèmes en amont pour éviter que les usagers les rencontrent, lors de la mise en place d'un projet low-tech.
Modèles d'accès
Toujours selon les utilisateurs, la low-tech doit être facile d'accès, intuitive ou aisément mise en place avec l'aide de kit, tutos ou formations.
Michel Foata-Prestavoine 2022
Glocal low-tech
Identification
FOATA-PRESTAVOINE, Michel, 2022. Glocal low-tech: Exploration des voies, méthodes et outils pour un essor systémique de la Low-Tech.
Lien du rapport : https://drive.google.com/file/d/1zxnnNNVwYUJSPBlKofphtPvCxf-EoXUX/view
Glocal Low-Tech est un programme mené entre novembre 2020 et août 2022 et qui vise à « révéler […] la valeur de la démarche Low-Tech face aux enjeux écologiques, démocratiques et économiques actuels ».
Le projet Glocal Low-Tech est décrit comme “l’ensemble de recherches-actions autour des méthodes et outils pour réveler de manière systémique les valeurs de la démarche Low-Tech”. Ainsi, ce projet représente un travail sur différentes échelles avec différents acteurs pour faire émerger des projets Low-Tech et valoriser les territoires de par leurs expertises locales.
Axe « Territoires » ou “Comment accompagner l’émergence d’une demande locale de Low-Tech ?”
Une définition de la Low-Tech selon 3 adjectifs à été donnée dans cette partie : “utile”, “durable” et "accessible. "
L’importance de la notion de localisation est due au fait que la Low-Tech s’inscrit dans un territoire donné. En effet, “la Low-Tech, c’est le pétale technologique de la permaculture” (Tibault Sédur lors de la SALT en 2019). Comme pour la permaculture, il faut connaître, les acteurs, les besoins, les richesses et les relations entre tout cela pour développer des systèmes maximisant la valeur commune créée.
Axe « Ecosystèmes » ou "Comment permettre aux acteurs Low-Tech de se (re)connaitre ? "
Ce 2e pilier du projet était axé sur la mise en place d’outils pour les acteurs de la Low-Tech et pour rendre visible l’écosystème lowtech général et local.
Pour cela, il y a une certaine complexité à prendre en compte. Le rapport a donc mis en évidence l’idée de s’inspirer de la nature (chez les insectes sociaux par exemple) et de la façon dont leur organisation a déjà été intégrée dans des modèles d’ingénierie : ex Wikipédia, logiciels libres (Linux).
Le Web Sémantique, initialement, “ambitionnait de trouver une façon de représenter l’information de manière tellement efficace et intuitive, qu’elle pourrait être partagées et réutilisées simplement entre toutes les applications et utilisateurs du web”. Il est définit, selon Tim Berners-Lee (inventeur du Web et directeur du W3C), comme “une toile de données qui peuvent être traitées directement et indirectement pour aider leurs utilisateurs à créer de nouvelles connaissances.” Ainsi, le Web Sémantique code l’information “en créant des liens à partir de la connaissance qu’elle contient déjà”. On dit qu’il code l’information de manière “relationnelle”.
(Le système SemApp s’inspire de ce principe.)