Morgand, 2021
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MORGAND, Eva, 2021. Le low-tech et les réseaux: une rencontre impossible? [en ligne]. Doctoral dissertation. Université Paris Saclay. Disponible à l’adresse : https://hal.telecom-paris.fr/hal-03697720/document
Quelques chiffres de la place du numérique dans nos vies
34 milliards d'équipements pour 4,1 milliards d'utilisateurs dans le monde en 2019
92% des foyers français ont une télévision
L'analyse du cycle de vie
L'ACV permet d'étudier les impacts environnementaux d'un équipement numérique :
La fabrication : extraction des matières premières, leur traitement chimique, les phases de transport et d'assemblage et l'énergie utilisée. C'est l'étape la plus importante du cycle de vie.
Le transport
L'utilisation : impacts liés à l'émission de gaz à effet de serre. 247 milliards de mails envoyés dans le monde en 2009
La fin de vie : 4 scénarios pour les DEEEs :
la filière de recyclage officielle agrée
la poubelle
la collecte avec une infrastructure de gestions des e-déchets
la collecte hors filière officielle sans gestion particulière
Définir le low-tech
D'après le Low-tech Lab, un système est low-tech s'il est : utile, accessible et durable.
La Fabrique écologique proposa sa propre définition : « Les low-tech, par opposition aux high-tech, sont une démarche visant, dans une optique de durabilité, à questionner nos besoins réels et développer des solutions aussi faiblement technologisées que possible. [...] »
Utilité des gestes « éco-responsables » : les gestes ayant pas un si grand impact
« [...] de diminuer le nombre de données échangées et/ou stockées dans le réseau et la quantité d’énergie nécessaire pour faire fonctionner les équipements. Nous savons déjà que l’échange des données nécessite du matériel pour stocker, transporter et recevoir l’information. Tout ceci demande de la fabrication, de la maintenance et du suivi de fin de vie souvent négligé. Diminuer les éléments cités engendrera forcément une diminution de fabrication et autres étapes du cycle de vie d’un objet, aussi minime soit-elle. »
« [...] de replacer l’utilisateur comme maître des technologies numériques qui l’entourent en lui montrant les "dessous" de leurs fonctionnements et en lui proposant des pratiques de sorte à ce qu’il reprenne en quelque sorte le contrôle. Cet objectif n’est toutefois pas visé par chaque geste. »
Gestes « éco-responsables » conseillés sur les courriels
D’après l’ADEME, multiplier par 10 le nombre de destinataires d’un courriel multiplie par 4 son impact.
Supprimer régulièrement ses mails
Envoyer à moins de personnes
Ecrire ses mails en teste brut et compresser les pièces jointes
Gestes « éco-responsables » sur les recherches web
taper directement l'adresse URL ou bien créer des favoris
limiter le nombres d'onglets ouverts inutilement
supprimer les cookies et l'historique car consomme de la mémoire
« Notons toutefois que les recherches web et les courriels concernent seulement 20% du trafic de données »
Gestes « éco-responsables » sur les publicités
Les publicités représentent 39% du poids d'un site web
Sites
possible de réduire la consommation énergétique et de le rendre plus accessible
éliminer les informations inutiles
questionner l'utilité des images et vidéos
pas de cartes interactives
choix esthétiques : pas de logo et choisir la police par défaut du moteur de recherche
Optimisation de l'expérience utilisateur : si l'utilisateur trouve directement les informations qu'il veut, il passera moins de temps sur Internet
Hébergeur « vert »
Hérberger avec des énergies renouvelables comme EcoHost (alimente ses serveurs avec des éoliennes et plante un arbre tout les mois)