Outil « FAUX ACV »

Faux ACV

Le Faux ACV permet de mettre le doigt sur l'impact de notre action, l'impact environnemental des sites web.

La conception d'un site web influence clairement le poids des émissions de carbone du site web :  

  • L’affichage d’une page web requiert de plus en plus de requêtes faites au serveur HTTP. Elles vont aussi demander de l’énergie et de l’électricité, et donc générer du CO2.

  • La consommation d'énergie d'un site web vitrine dépend de plusieurs facteurs tels que la complexité du site, le nombre de visiteurs, le type de serveur utilisé, la durée de fonctionnement du site et le type de contenu présenté.

    Cependant, un site web vitrine relativement simple, avec peu de trafic, peut consommer en moyenne entre 50 et 200 watts-heures (Wh) par jour.

    Cela correspond à environ 18 à 73 kilowatts-heures (kWh) par an soit 12 à 48 kg de CO2.

    Il est important de noter que la consommation d'énergie du site peut être influencée par l'utilisation de technologies telles que les vidéos et les images haute définition, qui peuvent augmenter considérablement la demande en bande passante et donc la consommation d'énergie. En outre, le choix d'un hébergeur web et d'un fournisseur d'énergie renouvelable peut également avoir un impact significatif sur la consommation d'énergie et les émissions de gaz à effet de serre du site web vitrine.

    • Pour pallier cela, certaines techniques d'écoconception (lesquelles) peuvent aider à réduire la consommation d'énergie et l'empreinte carbone d'un site web.

      Avec ces dernières, un site très léger pourrait consommer approximativement 10 à 20 watts-heures (Wh) par jour, soit environ 3,6 à 7,3 kilowatts-heures (kWh) par an, et 2,4 à 4,8 kg de CO2 par an, ce qui est relativement faible en comparaison de la plupart des sites web. Cependant, il est important de noter que ces chiffres peuvent varier en fonction de la taille et de la complexité du site, ainsi que du nombre de visiteurs et des pratiques de développement et d'hébergement mises en place.

      À titre d’exemple, la page d’accueil de YouTube est considérée comme plus polluante que 72% des pages internet testées par l’outil : 1,73 g de CO2 sont rejetés chaque fois qu’un utilisateur la consulte. Toutes les 10 000 vues, cela représente 208 kg d’équivalent CO2 rejeté dans l’atmosphère. Cela équivaut à ce qu’absorbent 10 arbres en 1 an où l’électricité nécessaire à une voiture électrique pour parcourir 3 092 kilomètres. Cela est très élevé comparé à un site web vitrine relativement simple.

  • Pour assurer une durée de vie assez longue au site, il est important de faire de l’entretien et des mises à jour régulières du site, en s’appuyant toujours sur des pratiques d’éco-conception web.

    Selon certaines études, un hébergeur classique peut consommer en moyenne entre 100 et 500 kilowatts-heures (kWh) d'électricité par an pour chaque serveur qu'il héberge.

    En revanche, un hébergeur écoconçu peut consommer jusqu'à 80 % moins d'énergie qu'un hébergeur traditionnel en utilisant des technologies économes en énergie, telles que des équipements de refroidissement plus efficaces, l'utilisation de sources d'énergie renouvelable, la consolidation des serveurs et des centres de données, la virtualisation, l'optimisation des logiciels et la gestion de la consommation énergétique.

  • Que ce soit en termes de destruction ou d'entretien, l'impact environnemental est totalement négligeable. La destruction d'un site web ne représente pas une consommation énergétique importante en soi, car la quantité d'énergie nécessaire pour supprimer les données d'un site web est relativement faible. (des données chiffrées ? ?)

    De plus, en termes d'entretien, le but du site n'est pas d'ajouter des fonctionnalités ou de rendre le site complexe. Il sera simplement composé de pages et/ou il y a un rajout de pages pour affichages des différentes études, ce qui est négligeable en termes de consommation énergétique.

  • En ce qui concerne le logiciel, la consommation énergétique d'une API de transfert de données dépend de plusieurs facteurs tels que la quantité de données transférées, la fréquence des transferts, la distance parcourue par les données, le nombre d'utilisateurs de l'API, et la méthode de transfert de données utilisée (par exemple, via un réseau filaire ou sans fil). Il est donc difficile de donner une réponse précise sans connaître ces détails.

https://www.lemon-interactive.fr/actualites/eco-conception/pollution-numerique-quel-impact-site-web/https://www.blogdumoderateur.com/etude-empreinte-environnementale-digital-2022/https://www.hellocarbo.com/blog/calculer/impact-du-numerique-sur-l-environnement/