Outil « Green Washing »
Le Greenwashing est le fait de tromper les consommateurs sur les pratiques environnementales d’une société ou les avantages environnementaux d’un produit ou d’un service. Il est possible de l'évaluer selon trois points.
Tout d'abord, la Négligence qui peut être une absence de preuve ou une imprécision
Ensuite, la Manipulation qui peut représenter un compromis caché, une non pertinence
Par exemple : Une entreprise prétend investir massivement dans les énergies renouvelables, mais en réalité, la majeure partie de sa production d'électricité provient toujours de sources polluantes telles que le charbon et le gaz naturel.
Puis le Mensonge pouvant être un faux écolabel ou d'autres mensonges comme une prétention fausse.
Ces trois points permettront d'évaluer notre projet et d'en faire ressortir ses limites. Le but de cette partie n'est pas de lister l'ensemble des risques de l'outil Greenwashing, mais de vous présenter les principaux points.
Négligence
Nous allons démarrer par le point négligence et parler de l'imprécision du domaine autour duquel s'articule notre projet. En effet, aujourd'hui, dans le domaine du numérique, l'avancée des technologies est rapide et complexe, et il est particulièrement difficile d'estimer précisément l'impact émis par ces technologies. - Exemple de rapidité est l'intelligence artificielle, d'après le Robert l'intelligence artificielle (apparu récemment pour une utilisation à grande échelle) représente tout outil utilisé par une machine afin de « reproduire des comportements liés aux humains, tels que le raisonnement, la planification et la créativité ». - Exemple de complexité est le fait que l'impact du numérique ce n'est pas que du carbone, mais aussi des matériaux (terres rares, eau). Selon GreenIT, en 2019, le numérique représente un 7è continent de la taille de 2 à 3 fois la France.
Ainsi, il sera difficile de prendre en compte tous les critères environnementaux pour évaluer l'impact environnemental d'un site web. Par exemple, un site web peut obtenir une bonne évaluation par 8M1. Néanmoins, ce site, peut aussi embarquer une technologie qui pose des problèmes non répertoriés dans notre critériologie, ce qui entrainerait des résultats imprécis.
Par exemple :prenons l'exemple d'un site web d'information qui est considéré comme respectueux de l'environnement en suivant notre méthodologie. Ce site web possède un chatbot (logiciel qui dialogue avec un utilisateur) utilisant un nouveau modèle d'IA qui est une technologie qui d'après le CNRS, représente un impact direct (cycle de vie de vie des équipements par exemple) et mais aussi indirect sur l'environnement. Si la critériologie n'a pas encore répertorié ce critère d'évaluation, alors il sera compliqué d'évaluer ce site web correctement.
Manipulation
Ensuite, passons à la manipulation en parlant du pêcher "moindre mal". En effet, même si nos études ont pour vocations d'êtres les plus complètes possibles, elles restent concentrées sur l'évaluation des services web et non sur l'entreprise ou sur le service en général. Le risque est donc qu'un service web reçoit une évaluation positive, . Mais, que le service rendu par la plateforme soit lui nocif pour l'environnement.
Par exemple : Imaginons qu'un géant du commerce en ligne ait conçu son service web en respectant toutes ces normes et donc qu'il reçoive une évaluation positive de la part de 8M1. Le site web est donc bien conçu, mais cela ne légitime pas les actions de ce géant qui peuvent poser des problématiques environnementales ou encore éthiques.
Mensonge
Enfin, pour terminer, nous allons parler du pêché du mensonge. Certaines des données des rapports 8M1 viennent de données fournies par les entreprises. Certaines d'entre elles, récupérées par l'API sont difficilement vérifiables. Par exemple le nombre de requêtes d'un site par minutes, ou plus généralement tout ce qu'il se passe du côté des serveurs. Ainsi, les services pourraient transmettre des données mensongères dans le but de recevoir une évaluation positive par 8M1.