Outil « Pari »

Pari numéro 1: 60 % des utilisateurs du web français connaissent le service

Tout d'abord, on étudie le coût de création de nos deux livrables : le site web et le logiciel.

Dépendant de la zone géographique, le coût horaire d'un développeur peut varier entre 40€ et 80€ par heure.

Ainsi pour un site web, il faut compter environ 3000€ et pour un logiciel 13000€

https://www.monpro.fr/prix/developpement-informatique/

De plus, on aurait 3/4 coordinateurs à temps plein sur le projet, pour lesquels on pourrait estimer le cout à 10 000 € par mois.

Selon le journal du net, la France compte 58,3 millions d'utilisateurs.https://www.journaldunet.com/ebusiness/le-net/1071394-nombre-d-internautes-en-france/

L'objectif étant d'avoir plus de la moitié des utilisateurs français qui connaissent le service 8M1, on se retrouve alors avec 58,3 * 0.6 = ~35 Millions de personnes qui connaissent le service en France. Supposons que 1 personne sur 2 qui connait le service, l'utilise, et que ces personnes décident de changer leur utilisation.

On se retrouve avec environ 15 millions de personnes qui changeraient leur façon de consommer sur Internet. 

Par exemple, prenons Youtube :

On sait que Youtube consomme 5 fois plus que Peertube, donc juste pour ces services, si 15 millions de personnes changent de Youtube à PeerTube, sachant qu'un utilisateur moyen de Youtube consomme 120 kg équivalent CO2 par an, on a :

  • 15 000 000 * (120 * (1-0.2)) = 1 440 000 000 kg équivalent CO2 d'économisé sur un an !

Couplé aux autres sites que Youtube, on se retrouverait avec un gain énorme en équivalent CO2.

Sachant que cela ne prend en compte que le côté émissions de CO2, et non pas les autres avantages écologiques pouvant être retirés de l'usage de site alternatif. 

Pari manqué :

Si le site et/ou l'API ne sont pas fonctionnels, le projet perd de son intérêt et donc touche moins de monde.

Si le projet n'est pas assez populaire, les données récoltées par l'API ne seront pas assez importantes.

Si le projet n'est pas assez populaire, il n'y aura pas assez d'études et de sites étudiés.

Pari numéro 2: Supposons qu'il y ait 1000 études de faites

À partir du moment où un site / organisme regroupe autant d'études, il devient une sorte de référence en la matière. 

Sur les 1000 études, on peut espérer une cinquantaine de types différents de sites qui auront été analysés. Cela donne environ une 20 aines d'exemples de sites pour chaque catégorie. Avec une 20 aines d'exemples de ce qui ne va pas sur les plus gros sites, on peut s'attendre à avoir une idée bien précise de ce qu'il faut faire et ne pas faire lorsqu'on crée un site de X thème.

Les jeunes développeurs pourront s'inspirer de ces évaluations pour faire leur site, ce qui permettra d'avoir des sites plus écoresponsables.

Pari raté :

Malgré un nombre important d'études montrant ce qui ne va pas sur les sites web actuels, les utilisateurs décident tout de même de continuer à utiliser ces sites, car plus pratiques, ou juste par habitude.

Les gros sites resteront les mêmes, et n'auront que peu d'intérêt à changer leur fonctionnement si la base utilisateurs ne diminuent pas.

L'apparition d'un nouveau site qui prendrait trop de temps à être analysé est un problème, puisque les utilisateurs auraient le temps de s'habituer à ce dernier avant d'avoir accès aux études montrant s'il est, ou pas, bien éco-conçu. 

Pari numéro 3 : Changement des mentalités

L'objectif serait à terme de sensibiliser une partie des utilisateurs d'internet. Si ne serait-ce qu'un quart de la population française fait le choix de se remettre en question à la suite d'une lecture de la critériologique, alors il serait possible d'avoir un impact important sur une grande partie des points qui font que les sites web de nos jours sont peu ou pas respectueux des normes écologiques.

Pari risqué :

Une importante crainte réside aussi dans la possible inaction des utilisateurs dans le futur. En effet, par exemple, la voiture est un outil bien trop utilisé au quotidien. Que ce soit le manque de covoiturage ou encore son utilisation dans de petits trajets, c'est un bon exemple d'inaction climatique. Ici, pour les études 8M1, la crainte est la même. Il est possible que la population sera particulièrement au courant des impacts environnementaux des sites web, mais n'agira pas en conséquence, en gardant les mêmes usages par souci de facilité.