CoSoCo

L'application pousse à la consommation :

• Par exemple, un individu peut acheter plein de produits avec un CoSo-Score A sans remords, qui ont certes moins d'impact, mais pas à grande échelle, où le moindre petit impact est multiplié.

• Aussi, si un individu ne comptait pas acheter de produits dans un premier temps (à cause de son impact écologique négatif), mais que CoSoCo le tient au courant de l'existence d'un produit un peu plus soutenable, l'individu va alors prendre la décision d'acheter un produit au lieu de ne rien acheter.

• Campagnes de sensibilisations : si le produit est noté A, cela ne veut pas dire qu'il n'a pas d'impact sur l'environnement, mais simplement qu'il en a moins.

L'application peut potentiellement moins bien fonctionner que prévu, et alors, elle aura un bilan écologique négatif, dû à l'usage des data centers qui auraient alors un impact plus élevé que la réduction d'impact due à CoSoCo.

• Pour économiser de l'énergie dans les bases de données (BDD) : supprimer les comptes utilisateurs qui n'ont pas été utilisés depuis un certain moment. Seuls les comptes actifs seront donc dans nos bases de données et si ceux-ci font attention à leur empreinte écologique grâce à notre application, le bilan écologique pourra être positif.

• L'usage de bases de données est presque proportionnel au nombre d'utilisateurs. En effet, de nouvelles bases de données sont créées à chaque fois qu'un certain nombre d'utilisateurs se rajoute à CoSoCo.

• La publicité pour faire connaître l'application : certes, la publicité pollue, mais si elle est utilisée pour faire connaître l'application pour que davantage de personnes fassent attention à leur empreinte, le bilan sera là aussi positif.

L'application fait changer les habitudes de consommation des utilisateurs, ce qui va pousser les grandes surfaces et supermarchés à proposer des produits plus soutenables. Les marchés et boutiques qui se veulent "écologiques" vont disparaître face à la concurrence car les clients auront des gammes de produits écologiques moins chers dans les grandes surfaces. Aussi, ce type de magasin fonctionne en partie aujourd'hui car on ne trouve pas en grande surface les produits qu'ils vendent. Le seul argument de la fidélité ne suffirait sûrement pas à les maintenir en vie. Les utilisateurs n'ayant pas ou plus d'accès à ces commerces de proximité, ils vont alors prendre la voiture pour faire leurs courses et finalement, ils vont davantage polluer.

• Pour les boutiques qui proposent des produits artisanaux, il faudrait prôner ce mode de production. Un produit artisanal noté A sera sûrement meilleur qu'un produit industriel noté A.

• Le bouche à oreille et la publicité locale : plus une petite boutique sera connue, plus elle aura de clients. De plus, généralement, les gens passent pour ne prendre que deux ou trois articles. S'ils ont connaissance d'une boutique à côté de chez eux qui leur évite de faire des détours, généralement ils iront dans celle-ci pour acheter ces deux ou trois articles.

Le changement des modes de consommation implique un changement des modes de production pour produire des produits qui répondent à un haut CoSo-Score. Sachant que le CoSo-Score ne prend pas en considération tous les critères environnementaux, les entreprises pourraient jouer dessus pour produire des produits mauvais pour l'environnement selon les critères mais avec un bon CoSo-Score.

• Mettre à jour régulièrement le CoSo-Score ainsi que l'application. De cette manière, plus le temps avancera, plus nous aurons collecté des données sur les valeurs des impacts écologiques d'un grand nombre de produits, et plus la précision de notre outil s'affinera. En analysant les produits des entreprises qui essayent de passer au travers du CoSo-Score, nous aurons des informations sur les critères que nous avons négligé et ensuite, nous pourrons intégrer ceux-ci à l'application. De cette façon, les produits qui étaient bien notés mais qui pourtant polluaient beaucoup se retrouveront avec un mauvais CoSo-Score après un certain temps.