RITA

En encourageant le développement de la consommation locale, Rita permet de rendre la production en circuit court suffisante pour nourrir les habitants, ce qui conduit à une baisse de l'importation.

L'application Rita informe les divers utilisateurs des enjeux alimentaires par le biais du fil d'actualité et des prestations. Cela a pour but de faire évoluer les mentalités quant à nos modes de consommation, et pousse donc les habitants à privilégier la production et, conséquemment, la consommation locale.

La démarche proposée par Rita permet une diminution de l'usage des pesticides, de l'usage des transports (importation, exportation, circuit court) ainsi que la mutualisation des ressources, réduisant la production des objets. Tout cela se traduit par une diminution de la pollution.

La démarche de Rita vise à ce que les utilisateurs consomment ce qui est produit localement. Ainsi, la demande extérieure existe peut-être toujours, mais l'offre est maintenant réduite puisque les habitants consomment ce qui est sur leur territoire, amenant à une réduction de l'exportation.

La baisse des importations agricoles entraîne, en particulier en France, une diminution des concurrences étrangères, souvent inéquitables dues aux différences de restrictions d'un pays à l'autre, en termes d'agroécologie notamment. Cette baisse de compétitivité permettra alors aux petites fermes agricoles de maintenir leurs activités.

Dans le cas où le projet Rita se développe, il y a de plus en plus de consommateurs locaux et ainsi, la demande augmente. En parallèle, de plus en plus d'agriculteurs sont formés permettant de réduire le nombre de fermes qui se retrouvent contraintes de cesser leur activité.

Dans le cas où le projet Rita se développe à grande échelle, on peut espérer que les communes adhérant au projet se multiplient et que la consommation locale et les pratiques agroécologiques soient de plus en plus populaires, engendrant un rejet des groupes agro-industriels. Par conséquent, ces derniers seraient amenés soit à disparaître, ou bien à se reconvertir vers une agriculture plus respectueuse de l'environnement.

Les pratiques agroécologiques prônées par Rita implique de produire sans pesticides et lutte contre la monoculture, au profit de la rotation des cultures. Cela permet non seulement de refertiliser les sols, mais aussi de favoriser le développement de la biodiversité.