REVUE GÉNÉRALE : Groupe Néphrologie verte de la SFNDT, premières réflexions

Identification

Titre : REVUE GÉNÉRALE : Groupe Néphrologie verte de la SFNDT, premières réflexions

Auteurs : Société francophone de néphrologie, dialyse et transplantation (SFNDT)

Publication : John Libbey Eurotext

DOI : 10.1684/ndt.2023.1

Abstract

"La préservation de l’environnement devient une priorité universelle. Les activités humaines doivent être repensées pour les adapter au mieux aux ressources disponibles et réduire leur impact délétère sur la planète. Le groupe Néphrologie verte de la Société francophone de néphrologie, dialyse et transplantation (SFNDT) a entamé une réflexion sur ces problématiques, en particulier sur la dialyse, traitement à caractère vital mais à production de carbone élevée, associée à une consommation d’eau importante"

"Dans le milieu néphrologique et de la dialyse en particulier (activité particulièrement consommatrice d’énergie et de consommables et productrice de déchets), les lanceurs d’alerte environnementaux sont apparus au cours des années 2000."

Bien que des organisations telles que le Shift Project propose des plans d’actions afin de réduire l’impact environnemental des activités de santé, le service de dialyse consomme d’importantes quantités d’eau ; tandis que leurs activités sont associées à des émissions importantes de gaz à effet de serre. Il est donc nécessaire de s’intéresser à l’impact écologique de la dialyse dans le but de le réduire.

"Mesurer ce que l’on fait est la seule façon de mettre en place des mesures correctives pertinentes. Ceci vaut pour toutes les activités humaines et s’applique au domaine de la protection environnementale"

Entre 2005 et 2018, il y a eu une amélioration dans tous les domaines au sein de la clinique NephroCare en France. La consomma­tion d’électricité par séance a baissé de 30 % grâce au changement de générateurs d'hémodialyse plus économes, au changement des ampoules pour de la basse consom­mation, à la mise en place de détecteurs de présence et de minuterie, à l’optimisation technique des centrales d’air et à la réduction des surfaces en cas de déména­gement ou de construction de nouvelles structures. La consommation d’eau a baissé de 52 % sur la même période en raison des nouveaux générateurs d'hémodialyse plus économes aussi en matière d’eau, au déménagement de certaines unités dans des structures neuves, et surtout à la mise en service de nouvelles centrales de traite­ment d’eau. Néanmoins, ces baisses de consommations sont causées par une amélioration et une complexification des différents appareils utilisées pour la dialyse. 

"Comme souligné précédemment, la consommation d’eau en HD est très importante pour cette ressource vitale universelle. Ceci a été pointé par Molino-Trivino et al. comme une responsabilité supplémentaire pour les néphrologues, avec ces objectifs : réduire, réutiliser et recycler"

Réduire le débit de dialysat serait une bonne hypothèse mais par rapport au débit sanguin, le dialysat doit aller à un certain débit. Il peut être réduit de 500 mL/min à 400 mL/min pour une séance pour un certain type de patient donc ce n’est pas ouvert à tout le monde. Repenser à la dialyse péritonéale. Régénérer le dialysat en ligne avec des filtres mais problème d’intoxication aluminique mais intéressant pour les pays en manque d’eau. Réutiliser l’eau du rejet d’osmose pour les sanitaires. Réutiliser le dialysat usé difficile dû aux différentes concentrations 

Date de publication

Date de publication de la Note de Lecture : 19/03/24