Catalogue de projets LT
Récolter des projets LT
Xavier est le responsable du recensement et de l’analyse des projets LT au CEA. Un projet LT peut être avec un ou plusieurs aspects mineur(s)/majeur(s) LT.
Son objectif est de récolter des projets LT, et les catégoriser dans les 2 catégories suivantes: "a abouti", "n'a pas abouti".
Il a comme ressources à sa disposition : la base de donnée du CEA, qui répertorie tous les projets (dont les projets LTs) et qui explique si le projet a abouti, ou non. Xavier va donc pouvoir récolter ces projets, et les catégoriser.
En plus de cette base de donnée interne au CEA, Xavier peut rechercher sur le forum de partage de projets LTs, que le CEA a mis en place. Sur ce site, n'importe qui est convié à partager les projets LTs qu'il a tentés de mettre en place, les difficultés rencontrées sur le chemin, les succès qu'ils ont eus, et finalement si le projet a abouti ou non. Xavier va donc les récolter et les catégoriser.
En plus de ces deux méthodes, Xavier peut rechercher sur le net les projets existants. Pour ce faire, il va rechercher des sites/des blogs de particuliers/d'entreprises qui partagent leurs expériences. Il va également regarder les base de données publiques des projets LT existants, qu’il va pouvoir récolter et catégoriser.
Documentation des projets LT
Après avoir récolté des projets LT, catégorisés dans les 2 catégories: "a abouti", "n'a pas abouti", Xavier va les documenter. Son objectif est de comprendre les conditions de réussite ou d’échec des projets pour en tirer des bilans utiles pour des projets à venir.
Xavier commence par prendre contact avec les responsables de projets LT.
Premièrement, il leur demande, si ils existent, les rapports de projets qui ont été produits pour ces projets. Ces documents représentent pour Xavier des sources d’informations précieuses (informations techniques, lié au contexte et à l’organisation) pour l’étape d’analyse des projets (développée dans l’histoire suivante). Il étudie pour repérer les facteurs et éléments qui favorisent la réussite, l’aboutissement ou ceux qui sont responsables du fait qu’il n’ait pas aboutis, d’un projet avec un ou des aspects mineurs ou majeurs LT. (voir histoire « Analyse des projets LT »)
Ensuite, l’étape importante dans le travail de Xavier est de soumettre un questionnaire, rédigé par Roger dans une autre histoire, aux responsables de projets. A la fin de ce questionnaire, Xavier pourra leur poser des questions complémentaires si il le juge nécessaire. Ce questionnaire (abordé dans une autre histoire) met en avant des retours d’expérience de chefs de projets.
Ces deux étapes permettent à Xavier de produire une documentation structurée et pertinente de son point de vue. Ce travail de documentation est utilisé par Xavier lors de l’analyse des projets, qui est mise en ligne sur le catalogue de projets, pour chaque projet.
Rédaction de l’analyse de projets
Après avoir documenté les projets low-tech, Xavier, responsable des projets low-tech au sein du CEA, rédige actuellement une analyse détaillée pour comprendre les raisons des succès et des échecs. Son objectif est d’identifier les facteurs clés qui influencent ces projets et de fournir une base de réflexion aux futurs chefs de projet.
Pour structurer son analyse, Xavier s’appuie sur les résultats du questionnaire réalisé par Roger. Il commence par examiner les réponses aux questions factuelles des projets aboutis. Il identifie les éléments qui ont contribué à leur réussite : choix des matériaux, organisation du travail, adaptation au contexte, solutions mises en place face aux obstacles… Il liste ensuite les difficultés rencontrées et détaille comment elles ont été surmontées.
Une fois cette première étape terminée, Xavier se penche sur les réponses aux questions ouvertes des projets réussis. Il regroupe les idées, les stratégies et les contextes favorables pour dégager des tendances générales sur les conditions de succès des projets low-tech.
Dans la deuxième partie de son analyse, Xavier étudie les projets qui ont échoué. Il commence par analyser les réponses factuelles afin de repérer les points communs entre ces échecs : problèmes liés aux matériaux, aux mécanismes, au budget, à la durée du projet ou encore au contexte d’implantation. Son objectif est d’identifier les erreurs récurrentes pour éviter qu’elles ne se reproduisent.
Ensuite, il se concentre sur les réponses aux questions ouvertes des projets non aboutis. Il met en évidence les principales causes d’échec en croisant les témoignages et les expériences. Cela lui permet d’expliquer les erreurs commises et de proposer des pistes d’amélioration.
Enfin, Xavier travaille sur l’identification et la classification des projets. Il attribue des tags à chaque projet pour en faciliter la compréhension et l’exploitation future. Cette catégorisation permet aux porteurs de nouveaux projets de s’appuyer sur les expériences passées et d’éviter les écueils identifiés.
Son analyse en cours vise à fournir un guide pratique et structuré pour améliorer la gestion des futurs projets low-tech.
Proposition d’autres matériaux
Sophie, chef de projet technique au CEA, travaille sur un projet d’abris mobiles LowTech pour les situations d’urgence humanitaire. L’idée initiale repose sur des panneaux en contreplaqué, mais elle s’interroge sur l’impact environnemental et la durabilité de ce matériau.
En consultant le catalogue, elle découvre une recherche par tags des alternatives basées sur des projets similaires et sur les propriétés recherchées. Elle indique qu’elle cherche un matériau :
Léger
Résistant à l’humidité
Facilement transportable
Biosourcé ou recyclé si possible
Le catalogue lui propose alors :
Bambou tressé : utilisé dans des projets de maisons écologiques, léger et flexible.
Panneaux en mycélium : une solution biodégradable et isolante, expérimentée dans des habitats temporaires.
Planches en plastique recyclé : une alternative plus résistante à l’humidité, testée dans des modules flottants.
Sophie analyse les retours d’expérience de ces solutions et découvre qu’un projet au Vietnam a déjà utilisé du bambou pour des abris de secours. Elle contacte les porteurs du projet pour en savoir plus sur les méthodes de fabrication.
Grâce à cette approche, elle adapte le design en intégrant une structure hybride : bambou pour l’ossature et panneaux composites recyclés pour les parois. Le projet gagne ainsi en robustesse et en durabilité, tout en réduisant son impact écologique.
Précision de la recherche par la demande
Julien, ingénieur au CEA.
Julien travaille sur un projet de séchage solaire LT pour des récoltes agricoles. Il souhaite trouver des exemples similaires dans la base de données LowTech du CEA afin d’identifier les bonnes pratiques et éviter les erreurs passées. Il va sur le catalogue et lance une recherche sur "séchage solaire".
Cependant, il se rend vite compte que les résultats sont trop généraux : séchage de boues industrielles, séchoirs domestiques, procédés thermiques divers… Pour affiner sa recherche, il utilise un système de filtres interactifs qui lui permet de préciser son besoin. Il sélectionne alors :
Type d'application : alimentaire
Matériaux disponibles : bois, métal recyclé
Contraintes : faible coût, autonomie énergétique
Grâce à ces critères, il obtient une liste de projets réellement pertinents, dont un séchoir solaire utilisé avec succès dans une coopérative agricole. Ce projet contient des retours d'expérience détaillés sur la gestion de l’humidité et la conception de la structure en bois local. Julien trouve également des projets similaires qui n'ont pas abouti, avec des explications sur les erreurs commises (matériaux trop sensibles à l'humidité, mauvaise ventilation…). Il intègre ces enseignements dans son propre projet pour maximiser ses chances de succès.