Aménagement des routes

D'après un rapport du conseil fédéral suisse sur les aires de circulation pour la mobilité douce, on définit deux critères pour affecter les aires de circulation en fonction des véhicules :

  • La sécurité mesurée en fonction de la vitesse et la masse du véhicule qui caractérisent l’énergie cinétique à dissiper en cas de collision.

  • La largeur des véhicules, qui détermine l'espace requis pour circuler. 

=> Sur la base de ces trois variables (vitesse, masse, largeur), trois aires de circulation sont proposées :

  1. – Les aires de circulation piétonne réservées exclusivement aux piétons. Les vélos et les trottinettes n'ont pas le droit de circuler sur ces zones. Ces zones ont pour but de promouvoir la marche et la course, tout en favorisant les commerces de proximité, en centre-ville par exemple.

  2. – Les aires cyclables sur lesquelles pourront et devront dorénavant circuler les cycles et cyclomoteurs. 

    Les quatre catégories de véhicules habilitées à circuler sur les aires cyclables sont les suivantes : les cycles (vélos et vélos cargos sans assistance), les cyclomoteurs légers (VAE, trottinettes), les cyclomoteurs lourds (vélo-taxis électriques, voiturettes type ADEME) et les cyclomoteurs rapides (speed-pedelecs).

  3. – Les aires de circulation restantes, c’est-à-dire les aires qui ne rentrent pas dans les deux catégories précédentes, comme par exemple, les routes réservées aux transports publics ou aux taxis. 

Pour ce projet, la classification des voies de cette manière nous paraît pertinente et justifiée. En considérant que les trajets effectués avec les véhicules seraient essentiellement dirigés vers le lieu de travail ou un magasin situé vers la ville la plus proche, des aménagements urbains seraient nécessaires pour protéger les cycles, les voiturettes se fondraient elles dans la circulation.

Un autre point à développer serait les limites de vitesse sur les routes, notamment pour assurer la sécurité des véhicules circulant sur la voie des voitures classiques, comme les mini-voitures. On pourrait limiter ces voies à la vitesse maximum à laquelle ces dernières peuvent rouler (voiturette - vitesse limitée à 45 km/h) pour réduire les écarts de vitesse dangereux qui pourraient se créer.

De plus, pour encourager l'utilisation de ces véhicules, on peut imaginer n'autoriser l'accès à certaines voies, notamment en centre-ville, qu'à ces derniers. Les personnes seraient ainsi plus enclin et encouragées à modifier leur mode de vie. 

Convivialité

L'aménagement de la mobilité est conviviale pour les utilisateurs de ces véhicules car elle permet de faciliter leur utilisation en assurant leur sécurité. En revanche, ces mesures peuvent être impactantes dans le déplacement des autres utilisateurs, notamment celles concernant les limites de vitesse réduites et la circulation réglementée en centre ville. En ce sens, du point de vue des autres usagers, ce système n'est pas convivial.

Soutenabilité

Ces mesures sont indirectement soutenables puisqu'elles visent à encourager l'utilisation de véhicules intermédiaires verts et à réduire celle des véhicules thermiques. En effet, elles encouragent à préférer les modes de déplacement propres, en facilitant leur utilisation et en assurant leur sécurité.

Cependant, l'aménagement urbain demandé par ces mesures peut ne pas être soutenable s'il implique la création de nouveaux tronçons de route ou une réduction d'un autre.

Imagination

Ce système propose un tout nouveau système pour sécuriser et réglementer nos modes de déplacements.

Alerter

Ces mesures visent à sensibiliser les citoyens à l'impact de nos déplacements. Elles mettent aussi en avant la démocratisation des véhicules intermédiaires et encouragent leur utilisation à celle des véhicules thermiques.