Hémodialyse low-techisée

Positifs

• Le générateur d'hémodialyse low-techisé utilisera 120L d’eau de ville; au lieu des 377L des générateurs d'hémodialyse high-tech.

• Économies d'eau par la réutilisation de dialysat usé et de l'eau de pluie. 

• Réduction de la consommation d’énergie due à la simplification technologique.

Négatifs

• Les 2,5 kg de déchets provenant du matériel médical ne seront pas totalement réduits, malgré la revalorisation du dialyseur grâce à l'entreprise NUFiltration.

• Possibilité d’une production initiale plus élevée de déchets non électroniques, selon le modèle de low-tech choisi.

Positifs

• L’adaptation du générateur d'hémodialyse low-techisé aux nouvelles conditions climatiques (changements de températures, limitation de l’eau, variation de l’humidité, accès à l’électricité pendant de courtes périodes…) permet aux patients de réaliser les hémodialyses même dans les conditions qui changent (ressources qui deviennent limitées). Par ailleurs, cela profitera aux pays développés qui connaîtront de tels problèmes dans le futur.

• Moins de dépendance aux pièces de rechange coûteuses et aux technologies avancées qui pourraient devenir indisponibles en cas de perturbations.

• Capacité à maintenir le traitement en cas de pannes d'électricité ou de pénuries de fournitures spécialisées.

Négatifs

• L’utilisation de la machine est et restera toujours dépendante d’un accès à l’eau potable important (120L par séance par patient) et à l’électricité de manière constante (une séance = quatre heures).

• Risque d’adaptation insuffisante aux changements environnementaux extrêmes, notamment en cas de catastrophes naturelles.

Positifs

• Plus d’équité entre les pays développés et en développement

• Plus de personnes pourront avoir accès à cette machine donc moins de personnes mourront d’insuffisances rénales

• En rendant le générateur d'hémodialyse plus adapté à des conditions climatiques non tempérées, il pourra être utilisé dans l’éventualité de l’apparition d’un tel climat dans les pays du Nord.

• Favorisation de la collaboration avec des organisations internationales et des ONG travaillant dans le domaine de la santé mondiale et du développement durable.

• Encouragement du partage de connaissances et de technologies entre pays avec des ressources limitées.

Négatifs

• L’équité augmente mais reste toujours insuffisante car :

  • Les pays en développement sont pour la plupart soumis à des conditions climatiques extrêmes auxquelles la machine est assez sensible

  • L’accès en ressources (eau, électricité) reste trop faible pour certains pays.

• Possibilité de réticence des partenaires technologiques actuels à soutenir un modèle low-tech qui pourrait menacer leurs intérêts commerciaux.

Positifs

• Le générateur d'hémodialyse low-techisé permet aux pays riches de vouloir améliorer ce système en le rendant davantage écologique.

• Réduction de la dépendance aux fournisseurs étrangers pour les pièces de rechange et la maintenance, renforçant ainsi l’indépendance nationale.

Négatifs

• Certains pays pourraient vouloir s’emparer de l’idée et de la breveter.

• Risque de perdre un avantage compétitif par rapport aux pays qui continuent à investir dans des technologies de pointe, notamment en termes de qualité des soins et d’attrait pour les professionnels de la santé.

Positifs

• Plus de pays sont capables de répondre aux insuffisances rénales d’une partie de la population car :

  • elle est moins chère

  • elle est plus facile à entretenir

  • elle est plus adaptée aux contraintes actuelles et à venir, posées par le franchissement des limites planétaires.

Négatifs

• Accès probablement encore difficile dans les pays dits du “Sud”, moins développés et ayant moins accès aux ressources (eau, électricité…)