Permaindustrie

Composants

  • Quels matériaux ou sous-composants sont mobilisés ? Où peut-on se les procurer ?

Pour notre microscope, on a besoin d’une imprimante 3D, d’une caméra, d’un système d’assemblage et d’un ordinateur. Ces sous-composants pourraient être récupérés via des canaux de récupération, tels que des collectes de matériaux de récupération, des alliances avec des structures spécialisées dans le reconditionnement, des collaborations avec des éco-organismes (cf : idée les différents canaux de récupération).

  • Quels procédés de fabrication sont mis en œuvre ?

Certaines pièces d’assemblage et de la structure du microscope en lui même sont imprimées en 3D, ou via un usinage CNC en bois.

  • Quels sont les acteurs nécessaires à sa production ? Où peuvent-ils être situés géographiquement ?

Assemblage

  • Où peut se faire l'assemblage final ?

Cette question permet de mettre en avant un point fort de notre projet. En effet, l’assemblage final est fait pour être réalisable peu importe le lieu. Il suffit d’une connexion internet, d’une prise, d’un téléphone, et du kit de construction. Le kit n’est d’ailleurs pas tout à fait nécessaire car il est possible d’imprimer certains composants en 3D et/ou de récupérer des composants techniques. La connexion 3D est nécessaire seulement si l’on n’a pas le manuel de fabrication inclut dans le kit.

  • Quels acteurs et quels moyens de production sont mobilisés ?

Pour la production du microscope finale, l’interaction avec des chercheurs a été nécessaire pour produire le design final. Le reste du montage ne nécessite aucune interaction extérieure à l’utilisateur. Ainsi le manuel de fabrication est l’aspect prépondérant du moyen de production pour réaliser le microscope. Tous les éléments proviennent de constructeur extérieur produisant des composants normalisés ou de production locale par le biais d’une imprimante 3D notamment.

  • Quel sont les volumes de production ?

Les volumes de production sont relativement faibles et ne nécessitent donc pas de processus d’industrialisation à mettre en œuvre.

Entretien et réparation

  • Qui entretient et répare ce produit ?

L’objectif est d’avoir une maintenance facilitée du microscope. Des dispositifs sont donc mis en place pour que le microscope soit en capacité de détecter certaines anomalies, et d’automatiser sa maintenance. Par ailleurs, les utilisateurs du microscope (chercheurs, enseignants, techniciens...) sont en capacité de réparer eux même le microscope. Sinon on pourrait aussi penser à des collectifs similaires à des repair cafés pour réparer le microscope.

  • Quels intrants sont nécessaires ?

Fin de vie

La fin de vie de notre produit demande de nombreuses filières de recyclages. Cependant il convient de prendre en compte le fait que notre microscope participe déjà dans sa conception à des filières de re et sur-cyclage. En effet, la possibilité d’utiliser des matériaux électroniques de récupération (moteur pas à pas) et celle de pouvoir imprimer certaines parties de notre microscope en encre 3D recyclées permet de considérer notre produit comme un second recyclage. Maintenant le cadre posé, il faudrait pouvoir recycler les éléments d’un ordinateur Rasberry Pie, d’une caméra ainsi que les plastiques au sein de notre structure.