Drones

Pilotage du drone

Jessica est pilote de drone pour une recherche sur les insectes pollinisateurs du CNRS. Elle est chargée de la surveillance visuelle des insectes pollinisateurs volants. Pour cela, elle pilote à distance le drone sur son ordinateur. Elle dispose de plusieurs écrans, qui correspondent à chaque capteurs visuels du drone et est capable de le manipuler par l'utilisation d'icônes de l'application de pilotage du drone. Les images sont transmises instantanément par le réseau internet. Elle peut ainsi réagir en temps réelle et diriger le drone de manière à éviter les obstacles visibles sur son ordinateur.

Tout d'abord, un laser à émission large balaie la zone parcourue à la recherche de l'individu cible. Il trouve une abeille dans un champs de lavande. Une fois celle-ci détectée, Jessica tient le drone à une distance d'environ 2 mètres de sorte à ne pas la faire fuir ni à la heurter. Puis, elle la suit et prend des photos en rafale et/ou des vidéos tant qu'elle est accessible. De plus, le drone doit rester à une certaine hauteur pour ne pas heurter d'obstacles et tomber au sol, notamment de la végétation. Une fois le suivi terminé, Jessica recommence avec un nouvel individu volant.

(double cliquer sur la photo pour qu'elle apparaisse en grand)

Drone, Frappart Pauline. Krita, licence CC BY-SA, 29/03/24

Fonction :

  • Le système permet à l'utilisateur d'utiliser le clavier de pilotage à distance du drone.

  • Le système permet à l'utilisateur d'activer à distance un laser à émission large.

  • Le système permet à l'utilisateur de cliquer sur les icônes de l'application du drone.

Valeurs :

  • Soutenabilité  : La distance est prévue pour ne pas perturber l'individu. Il est censé rester discret, hors du chant de vision de l'individu cible.

  • Soutenabilité : Il n'y a pas de destruction de l'environnement par l'installation de dispositifs de surveillance au sol.

  • Convivialité : Cela facilite l'observation des individus volants qui sont difficilement observables sur une longue durée, lorsque l'on utilise des capteurs sur la terre ferme.

Levier :

  • Optimiser : C'est une technologie déjà existante, qui nécessite l'ajout de capteurs et lasers capables de détecter les insectes. 

  • Imaginer : Ce moyen de surveillance aérien substituera les capteurs terriens inefficaces pour l'observation des insectes volants.

Tensions :

  • Est-ce qu'il sera possible de voir tous les obstacles et de réagir à temps ?

  • Même si le drone se veut le plus discret possible, il risque de tout de même perturber les insectes, surtout les insectes non ciblés qui ne sont alors pas pris en compte par les capteurs du drone. Ainsi, il n'y a pas de réelle vigilance pour ces individus.

  • Il y a une possibilité de déranger les humains qui vivent aux alentours, en passant au dessus de chez eux.

  • On peut parler du risque de consumérisme : Les drones risquent d'être souvent changés pour les nouveaux modèles plus performants.

  • Le drone est peu conviviale : il a une composition complexe qui le rend pratiquement irréparable par des non-experts.

  • A vouloir trop de clichés, cela peut perturber la biodiversité en utilisant trop le drone. N'étant pas issu de la nature, il perturbera forcément l'environnement dans lequel il évoluera. On peut s'attendre à une pollution sonore avec le bruit des ses hélices, une pollution visuelle causée par ses divers mouvements et des émissions laser. Les comportements des êtres vivants seront alors modifiés, étant donné que la présence du drone ne suit pas le cours des choses. Cela pourrait même fausser les observations issus de la surveillance.

Analyse du drone

Jessica peut recevoir des échantillons photos du drone à la suite des différentes étapes de pilotages, précédemment développées. A l'aide du réseau internet, les images sont transmises instantanément. Lorsqu'un angle d'observation ou une interaction l'intéressent, elle peut cliquer sur l'icone en forme de rond, comme sur l'appli caméra d'un smartphone. Cet icone est situé en bas et au milieu de l'écran. Elle reçoit les images en temps réel, et donc elle peut prendre une photo ou par double clique une vidéo depuis son poste de travail. Ses clichés photographiques sont directement sauvegardés localement dans l'application. Elle pourra ensuite les reconsulter en les analysant plus précisément et les partager sur les bases de données scientifiques internationales avec son analyse en commentaire.

Fonction :

  • Le système permet à l'utilisateur de cliquer sur une icône pour visualiser les échantillons photos pris en temps réel.

  • Le système permet à l'utilisateur de recevoir les images grâce au réseau internet.

Valeur: 

  • Soutenabilité : Il n'y a pas de destruction de l'environnement par l'installation de dispositifs de surveillance au sol.

  • Convivialité : La prise d'informations est simple pour les chercheurs. Peu de manipulations sont à réaliser pour une prise de clichés optimale.

Levier: 

  • Optimiser : Cela permet de prendre de nouveaux clichés dans un contexte inaccessible à l'homme.

Tension: 

  • Consumérisme : Il y a un risque de prendre une quantité de clichés trop importante pour être capable de tous les analyser et les stocker dans l'application.