Bourassa, M., Bélair, L. & Chevalier, J. , 2007

Identification

BOURASSA, Michelle, BÉLAIR, Louise et CHEVALIER, Jacques, 2007. Les outils de la recherche participative. Éducation et francophonie [en ligne]. 2007. Vol. 35, n° 2, pp. 1‑11. DOI 10.7202/1077645ar. [Consulté le 28 mai 2024]. Un article de la revue Éducation et francophonie, diffusée par la plateforme Érudit.

«Le présent numéro thématique examine quels mécanismes et quels outils participatifs sont susceptibles à la fois d’instaurer de véritables partenariats et de générer une compréhension élargie des enjeux qui posent défi. »

Définition de la recherche participative

Création de partenariats entre acteurs du sujet choisi et chercheurs, qui permettent de créer du dialogue et ainsi de se questionner sur les enjeux éthiques, épistémologiques et méthodologiques que leurs travaux soulèvent. Cela permet de créer un climat où l'intelligence collective est favorisée et d'ainsi trouver des solutions innovantes ensemble. Contrairement à la recherche traditionnelle, ici les acteurs sont considérés comme moteurs de cette recherche, ce sont des « practiciens réflexifs », c'est une réflexion à plusieurs voix qui s'effectue.

La recherche-action

Il s'agit de mettre en relation les préoccupations des acteurs du milieu étudié avec un chercheur voulant y répondre. Elle permet de participer à la résolution du problème tout en concevant les modèles théoriques.

La recherche collaborative

Ce second type s'appuie d'avantage sur une formation mutuelle des deux parties. Elle repose sur une relation réciproque où chacun à besoin des connaissances de l'autre sur son domaine d'expertise. On parle alors « d'interfécondation ». Il est parfois nécessaire d'inclure certaines pratiques de médiation afin de faire dialoguer ensemble des acteurs avec des méthodes et bagages culturels qui peuvent être très différents. Chacun doit alors remettre en question ses cadres de référence afin d'apprendre collectivement.

Un troisième type consiste en un mélange des deux, la recherche-action collaborative.

Les difficultés que cette recherche peut engendrer

Dans la recherche action, le chercheur peut ensuite être amené à travailler seul, bien que la problématique ait été formulée par les acteurs du terrain. Par manque de temps des experts du milieu ou bien par le contenu même des données récoltées. Il a alors la même posture qu'au sein de la recherche traditionnelle.

Dans la recherche collaborative, il est parfois nécessaire d'inclure certaines pratiques de médiations afin de faire dialoguer ensemble des acteurs avec des méthodes et bagages culturels qui peuvent être très différents. Chacun doit alors remettre remettre en question ses cadres de références afin d'apprendre collectivement.

Ainsi la recherche-action collaborative doit veiller à trouver des outils exploitables par l'ensemble des participants. Ainsi tout le monde peut exploiter ses données et en retirer les conclusions souhaitées.

Intérêt du texte

Ce texte permet de mieux saisir l'intérêt d'impliquer les associations sur notre portail. Les associations soucieuses de répondre à une problématique souhaitent faire de la recherche-action. Celles souhaitant acquérir d'avantage de connaissances tout en impliquant les chercheurs souhaitent plutôt s'impliquer dans le cadre d'une recherche collaborative.