Désescalade numérique

« Ce que le design a fait à l’Anthropocène, ce que l’Anthropocène fait au design » par Alexandre Monnin et Laurence Allard le 11 Mai  2020 dans Sciences du Design 2020/1 n° 11, pages 21 à 31 Éditions Presses Universitaires de France.

Le déchet plastique est le témoin matériel de l’Anthropocène, il est le support d’une « manière d’hériter de la civilisation industrielle » au travers des pratiques de collecte, de recyclage et de re-création.

L’essence du design tient à la capacité collective de « futurer », autrement dit de subsister dans un monde qui demeure habitable. Aujourd’hui, les designers ont une activité basée sur la production et l’économie mais cela va à l’encontre d’une stratégie de futuration.

L’éco-conception consiste à évaluer les impacts environnementaux d’un produit ou d’un service à partir d’une analyse systémique en termes de cycle de vie ainsi qu’aux rapports au monde que façonne le design.

Le design s’inspire du biomimétisme dans sa capacité à copier la nature pour en retirer le meilleur.

• « Du low-tech numérique aux numériques situés », Nicolas Nova et Gauthier Roussilhe.

• « L’éco-design ou l’épreuve de l’invisible écologique », rédigé par Vincent Beaubois et François-Xavier Ferrari.

• Anthropocène :  «Une nouvelle époque géologique marquée par les conséquences de l’activité industrielle »

• Effondrement : Description des conséquences du développement, et ce dans tous les domaines.

• Le design : Instauration d’une certaine relation au monde : la futuration.